Dernière journée, retour à Mumbai et bilan !

Après un vol interne de Varanasi, nous voici de retour à Mumbai que l’on connaît sous le nom de Bombay pour 24h. La boucle est bouclée. Retour sur notre lieu d’arrivée : l’aéroport, le dorm où l’on a passé nos deux premières nuits, visite de la ville, le wagon de train pour femmes, les rues, les jardins, … c’est presque un pèlerinage ! Mais aussi l’occasion de dresser le bilan de ce mois de voyage qui s’achève.

Retour à Mumbai

Léna : Nous voici au même endroit qu’il y a un mois, retour à l’aéroport de Mumbai. Comme à notre arrivée, nos téléphones ne marchent pas pour commander un Uber. Une impression de déjà-vu … ? grrr ! Cette fois, nous ne rencontrons pas d’Arvind pour nous dépanner mais heureusement le mec au guichet nous aide et finalement, eurêka on a un chauffeur ! Super gentil, il discute tout le long même s’il a un très fort accent et qu’on ne comprend pas tout. Nous retournons à la même auberge, Horn ok please et ils nous reconnaissent !  

Nous profitons de la soirée pour vider nos sacs et se répartir nos affaires respectives. En effet, Maman rentre en France demain soir et je vais poursuivre mon périple en Inde. C’est l’heure du tri !  

J’ai du mal à réaliser que demain je serai seule pour parcourir ce grand pays si différent du nôtre. Je décide d’aller acheter le diner dans la rue. Il n’y a qu’une centaine de mètres à parcourir mais c’est la première fois que je vais marcher seule dans la rue. Je ressens une petite appréhension, je dois m’habituer ! Je commande des nouilles sautées et caresse les chats qui vivent autour du stand de streetfood. Je ne sais plus comment m’occuper sans la présence de maman à côté de moi. Les plats sont prêts ! Je me désinfecte les mains et je rentre. 

Maman : Pendant ce temps, je termine de trier mon sac. Il est très lourd. Je marque une hésitation : Ai-je vraiment besoin de rapporter en France le livre offert par Kelath à Mandawa intitulé “Bhagavad Gita” ? Il est écrit en anglais et hindi et cette bible indienne de l’hindouisme pèse un petit kilo, c’est sûr ! Je décide donc de l’abandonner sur une étagère de livres pour un voyageur plus réceptif que moi. La porte du dortoir ouvre sur la pièce principale, une grande table permet aux clients de l’auberge de s’attabler pour manger ou passer un moment. Un couple indien assis devant une tasse lève la tête à mon arrivée dans la pièce. Les yeux de l’homme se posent sur mes mains et sur le livre que je tiens encore emballé dans une cellophane. Il me demande immédiatement comment j’ai cela en ma possession, “un monsieur me l’a offert dans une auberge“. Il me fait alors l’éloge de la spiritualité de cette lecture, il est intarissable, je ne comprends pas tout ce qu’il dit mais le message est clair : j’ai un trésor entre les mains ! Je fais aussitôt demi-tour et lui trouve une place dans mon sac …

Des jeunes femmes s’affairent sur les couchages à côté de moi dans le dortoir. J’échange un peu avec mes voisines. Au retour de Léna je suis très fière de lui raconter ce que j’ai appris de nos coloc’. J’ai beaucoup progressé en un mois et maintenant je suis une vraie backpackeuse (haha) !  

Jeudi 6 Février 

Visite de la ville !

Léna : L’une des jeunes filles travaillant à l’auberge nous conseille de visiter les expos d’art qui ont été installées pour quelques jours. Il y en a dans la plupart des parcs. Nous prenons le train local, comme le premier jour dans le wagon pour femmes et descendons au terminus.  

Maman : En arrivant de France, nous avions adoré Mumbai. Après ce mois à parcourir le nord de l’Inde beaucoup plus « provincial » (j’ai osé le dire) avec ses villes de seulement quelques millions d’habitants chacun, nous redécouvrons le monde moderne, là aussi je m’enflamme un peu, mais plus de voitures, moins de vêtements traditionnels, certains bâtiments datent de l’époque coloniale et ressemblent à ce que l’on connaît. C’est une transition tranquille entre l’Inde et la France ! 

Pas de vaches sacrées, de singes au milieu de la circulation, moins de chiens, quelques chèvres et moutons, mais aussi plus de chats que partout ailleurs, on n’a pas compris pourquoi !  

mumbai art expo parc inde blog voyage mere fille

Léna : Il y a beaucoup de monde partout, mais l’on se reconnait ! Un parc sur notre droite, nous apercevons de grandes sculptures modernes et décidons d’aller voir cette première expo. Nous sommes les seules touristes, mais les jeunes présents sont plus occupés à faire des selfies et séances photos que de s’occuper de nous : parfait ! Nous nous prêtons au jeu des photos sous les regards amusés des indiennes.  

Maman : Puis nous continuons avec la visite des marchés et bazars dans la ville : énormément de produits divers et variés à vendre. Difficile de circuler à pied au milieu de la circulation. Nous nous perdons un peu mais c’est un vrai plaisir de déambuler dans des quartiers authentiques.  

Meilleur Thali !!!!

Léna : Lors de mon passage en Espagne, j’ai rencontré un cuisinier originaire de Mumbai. Il m’avait recommandé plusieurs restaurants. Nous ne sommes pas très loin de l’un d’eux : Shree Thakar Bhojanalay, je sais juste qu’ils sont réputés pour les thalis (une assiette avec plein de plats différents à déguster). Je n’en sais pas plus et nous décidons donc de nous y rendre.

Nous passons dans la rue, de l’extérieur, aucun signe d’un restaurant. Un couple sort et nous voyant regarder le bâtiment nous dit gentiment “le restaurant est au premier étage, les escaliers sont au fond du garage”. Ha ! Nous n’aurions pas osé y aller sans leurs indications. Arrivées en haut des escaliers, les serveurs nous regardent avec de grands yeux, visiblement surpris de notre présence. Le restaurant est très propre, climatisé, il y a plusieurs salles, des banquettes, beaucoup de serveurs, des diplômes sur les murs, c’est très luxueux !

Une fois installées, le patron arrive directement pour nous expliquer comment fonctionne le restaurant : pas de menu, nous allons tout goûter ! Maman demande à avoir des choses peu épicées, pas de soucis ! Il va lui préparer des choses sur mesure. Waouh ! 

Maman : Restaurant où l’on a cru mourir de manger : nous avons devant nous un grand plateau composé de 9 ramequins auxquels les serveurs rajoutent environ 6 assaisonnements, 3 accompagnements, du riz et 3 desserts, un fromage blanc, un verre de lait, 5 pains différents.

Le chef est si passionné qu’il prend nos couverts pour nous préparer des cuillères idéales, entendez par là aliment et sauce au dosage parfaitement équilibrés pour une dégustation exaltant les saveurs qu’il veut que l’on goûte, les mélanges qu’il nous propose ! Impossible de lui refuser, il a un sourire irrésistible et tellement envie de nous faire apprécier ses plats ! 

Léna : Les serveurs défilent avec un plat et des louches pour nous re-servir. Après leur deuxième passage nous comprenons que nous devons refuser pour ne pas exploser ! Mais il y a tellement de plats différents que toutes les 3 minutes un serveur différent passe et repasse. C’est tellement bon qu’il est tentant de reprendre un peu de curry mais ce n’est pas raisonnable…

En sortant, nous ne pouvons plus marcher, nous avons bien trop mangé mais c’était excellent ! Incroyable ! Si vous vous rendez à Mumbai, cette adresse est incontournable ; le chef a gagné plusieurs fois le prix du meilleur Thali et on comprend pourquoi. Les prix sont un peu plus élevés que pour un thali normal. Il me semble que c’était 500 rs par personne (soit 6€ ! Un prix ridicule pour la qualité et la quantité de ce repas !) prévoyez d’avoir très faim ! Comme je l’ai dit en rigolant au gérant, la prochaine fois, je jeûnerais 24h avant d’y aller haha.  

Balade à pied dans Mumbai

Nous déambulons encore un peu dans les ruelles du quartier musulman, nous observons les mosquées, les animaux dans la rue, devant les boutiques, les marchés colorés, …

Dhobi Ghat, la plus grande laverie au monde

Léna : Puis nous faisons signe à un taxi, qui refuse de nous amener à Dhobi Ghat, la laverie à ciel ouvert de Mumbai. Nous devons en arrêter plusieurs afin de pouvoir nous y rendre, j’ignore pourquoi.  

Maman : Enfin, direction la laverie à ciel ouvert où tout le linge des hôtels et hôpitaux de Mumbai est lavé à la main la plupart du temps et étendu sur les toits. C’est une immense fourmilière ! Mais aussi un bidonville ! Les gens travaillent, vivent et meurent ici. Nous y allons en milieu d’après-midi, ce n’est pas le moment de grosse activité surtout qu’il fait très chaud et que le linge a déjà été retiré dès qu’il est sec ! Mais on peut essayer d’imaginer !  

Léna : C’est impressionnant de voir tout ce linge sécher, ces immenses cuves à eau, ces lavoirs d’un autre temps au milieu des buildings !

Puis, nous rentrons à l’hôtel, il est temps pour maman de récupérer son sac. Nous avons encore un peu de temps avant son avion à minuit. Alors, nous décidons de cocher la dernière case des choses à faire en Inde : voir un film Bollywood au cinéma

Film Bollywood au cinéma !

Maman : En fait de Bollywood, nous nous retrouvons devant un joli film intitulé Panga qui raconte la vie d’une femme qui a sacrifié sa carrière pour sa famille. C’est souvent comme ça dans ce pays, c’est aussi pour cela que les familles n’investissent pas beaucoup dans l’éducation des filles. Mais un jour soutenue par ses proches et notamment son mari elle décide de reprendre son destin en main ! On comprend clairement les messages pour les gens de ce pays ! C’est aussi l’occasion de découvrir le sport traditionnel local, le Kabaddi.  

Léna : Heureusement, le film en V.O. est sous-titré en anglais ce qui nous permet de tout comprendre. C’est une très belle histoire, je verse même une petite larme devant la détermination de cette maman et les choix de vie difficiles qu’elle doit faire… C’est un beau message d’espoir pour les femmes indiennes qui souhaiteraient devenir plus indépendantes et maitriser leur destin. J’espère que les mentalités évoluent.  

Maman : Puis aéroport, c’est le moment de la séparation ! Voilà, c’est fini ! Au revoir l’Inde ! Au revoir Léna !  

P. S. : L’Inde ne veut pas que je parte ! Au moment de l’embarquement, l’avion est en panne les mécanos passent 2h30 à le réparer sur la piste. Ils parlent de nous emmener à l’hôtel et reporter notre départ de 24h. Finalement nous embarquons avec 3 h de retard ! Ils changent ma correspondance à Munich, encore 1 heure de retard car grève des aiguilleurs du ciel en France et j’arrive avec 5h de retard à Toulouse.  

P. P. S. : Après un courrier de réclamation et quelques preuves des retards et désagréments subis, la gentille compagnie aérienne a appliqué la loi et m’a donc restitué 600€ de dédommagement alors qu’aller et retour ne m’avaient coûté que 526 € !  

C’est l’heure du BILAN par Maman.

33 jours de voyage !

20 villes étapes (plus ou moins longues), 18 « lits » différents. Beaucoup de moyens de transport : 5 avions, des trains de jour, de nuit, de nuit aménagés le jour, des bus de voyage, de jour, de nuit (couchettes) mi-jour / mi- nuit. Des locaux, des très locaux, des Ola (Uber indien) plus ou moins rapides, plus ou moins sympas. De nombreux tuk tuk bruyants, propres, sales, confortables ou non, parfois partagés et dans le bruit, la pollution, le froid, enveloppées dans une couverture, cramponnées au siège, des chauffeurs plus ou moins sympas, s’improvisant prof d’hindi, amateurs de selfies, de vidéos. 3 motos improvisées ! Une barque au fil de l’eau.

Nos pieds, beaucoup, souvent, encore et encore, des marches d’escalier, énormément.

Différents hébergements : des dorms (dortoirs), des chambres particulières, des couchettes de bus, des banquettes de train, l’avion, les auberges, les hôtels, les particuliers, le couchsurfing.

Ma fille et moi, moi et ma fille, tellement de complicité, de rires, d’échanges.

Des rencontres très nombreuses, quelques voyageuses comme nous mais surtout des indiens qui resteront dans nos cœurs : Akhtar, Kelath, Dhamendra, Nirmala, Bilal, les 3 jeunes de Mandawa, Monty, sa femme, Praveen, Babita, leurs enfants, leur famille, Brijendra, sa famille, Prakash, sa jolie femme, son fils, la Couverture, … et tellement d’autres dont j’ai oublié les noms, tellement de visages souriants, de mains tendues, de regards vigilants sur nous, de moments partagés.

Tous étaient fascinés par notre duo ! Ça m’a donné l’occasion d’être baptisée Mum par beaucoup de rencontres. Léna une organisatrice incroyable d’efficacité, planifiant sans cesse le meilleur moyen de transport, au meilleur horaire, l’hébergement, les lieux à visiter, comment s’y rendre, à quel moment de la journée, selon quel circuit, le restaurant ou street food où manger, le meilleur lassi, chaï, restaurant, …. L’endroit incontournable où il faut aller dans chaque ville même pour un lassi ou rooftop, et ce qu’il faut essayer, goûter, manger dans chaque ville.

Cette curiosité, ce besoin d’immersion, ce visage si souriant, cette attitude tellement avenante, cette absence de jugement, ce besoin d’échanger, les ondes qu’elle dégage ont fait s’ouvrir beaucoup de portes, nous ont attiré des regards bienveillants, des personnes qui voulaient nous parler, nous aider, nous protéger, nous guider, nous accompagner en échange de rien d’autre que quelques sourires. Merci Léna de m’avoir permis de vivre ces moments privilégiés, uniques, merveilleux, magiques, inoubliables, … Merci de m’avoir aidée à concrétiser ce rêve d’enfant : venir découvrir l’Inde ! 

Les chiens errants sont là partout dans les rues, les terrains vagues. Ils ont des cicatrices, boitent parfois, un peu de pelade dans les poils, ils ne respirent pas la santé, ils sont efflanqués. Les femelles sont déformées d’avoir eu trop de petits. Ils dorment la plupart de la journée apparemment sans se soucier de ce qui les entoure pourtant ils sont souvent perchés sans doute pour se tenir à l’abri des dangers car personne ne les épargnera s’ils gênent, ils sont en constante alerte parfois on les entend pousser des cris de douleur, ils ne sont pas maltraités à proprement parler, ils vivent là au milieu de la circulation, des gens mais personne ne les caresse, ou leur prête de l’attention. Ils n’en demandent pas non plus. En revanche, il faut admettre que nous croisons rarement de chat !!!

Les vaches sont partout, parfois avec leurs veaux. Personne ne semble s’en préoccuper pourtant de l’herbe fraîche est déposée à leur intention. Les oiseaux volent autour de nous, les pigeons bien sûr, très nombreux, mais aussi des perroquets verts superbes, des huppes, des échassiers et beaucoup d’espèces que nous ne connaissons pas. Les écureuils sont partout, le long des façades, ils sont très beaux ils poussent de petits cris. Des singes à longues queues et une autre espèce à queue plus courte. Ils sont partout et la plupart du temps ne s’occupent pas de nous. Ils vivent près des humains. Les sangliers sont près des maisons des villes plus campagnardes, ils mangent les déchets qu’ils trouvent. Les chèvres vivent parfois attachées mais souvent en liberté. Les moutons aussi, eux sont plutôt dans les quartiers musulmans. 

La plupart du temps, peu de mendicité, peu de handicaps, les gens dans la rue ont tous le sourire et cherchent un échange avec nous, un regard, un contact avec la main, … les handicaps sont généralement au niveau des jambes, déformation des pieds, mais aussi des avant-bras, membres déformés ou sectionnés. Toute personne en capacité de travailler a une activité. Les mendiants le sont devenus par nécessité et non par choix, c’est indéniable.  

Je quitte très zen ce pays merveilleux et je rentre très en colère en France.

Avant de partir, on nous avait prévenu et on avait lu des horreurs sur ce que nous allions voir et vivre ici. Beaucoup disent, répètent, amplifient des idées, des jugements, des peurs, alors qu’ils ne savent pas, ne sont jamais sortis de l’hexagone ou si peu.

J’ai lu les récits de vrais voyageurs longue durée, de filles qui voyagent seules, longtemps, leurs sacs sur le dos à la recherche d’authenticité et non les histoires tordues de personnes qui passent 1 semaine ou 15 jours par an à l’étranger, et veulent profiter de leurs vacances et en ramènent une image erronée !

Vous verrez que les discours sont très différents pour le même pays. J’ai lu des témoignages tellement beaux que je suis partie encore plus curieuse de ce que nous allions trouver là-bas. La réalité a été complètement opposée aux idées reçues et nous avons ainsi été charmées par ce beau pays et les personnes rencontrées.

J’ai compris car j’ai pu le vérifier pendant un mois, que les gens sont profondément gentils, serviables, avenants, tels que tu les décris dans ton blog, Léna. Dès l’instant où l’on va à leur rencontre et où on les respecte. Dans notre société, c’est notre regard et nos attitudes, nos jugements qui ont modifié nos comportements. Tout le monde a peur de tout le monde sans savoir pourquoi. Et à force de chercher le négatif, bien sûr, il va venir ! Et on se dira qu’on l’avait prédit. Mais en vérité est ce que l’on ne l’aurait pas plutôt provoqué….

Les médias alimentent nos peurs, nous avons la chance d’habiter ce beau pays trop riche et nous avons peur de perdre ce que nous avons car nous avons trop. Ces gens n’ont rien et ils sont prêts à partager le peu avec vous ! Quelle leçon ! Avant de juger ailleurs nous devrions réfléchir à nos propres comportements ; Il ne faut pas projeter ses craintes, ses peurs sur l’étranger ou l’inconnu. Un exemple, un handicapé qui marche sur les mains et traîne ses membres mutilés vient faire l’aumône, nous lui disons non pour ne pas être la cible de tous les autres qui nous observent, il a peur que nous rations notre train et s’assure que nous ne faisons pas d’erreur et s’en va.

Un autre sujet d’énervement : les touristes se rendent dans des pays dont ils ne maîtrisent pas les codes et à faire n’importe quoi ils les abîment. Ces gens si bons commencent à changer au contact des touristes qui viennent les corrompre avec leur argent, bouleverser l’économie locale en faisant n’importe quoi, voler leur intimité comme s’ils étaient au zoo pour une photo qui restera au fond de leur ordinateur, des touristes souvent irrespectueux des coutumes ou de la culture de ces pays. Il faudrait faire un stage de savoir-vivre avant de partir dans ces pays si différents de ce que l’on connaît. J’ai souvent eu honte pour eux.

Un exemple ? Les enfants des villages moins touristiques viennent nous voir : bonjour, comment t’appelles-tu ? Tu viens d’où ? Et ce sont des échanges très agréables. Dans les villes plus touristiques : bonjour (ou pas) roupies ? Chocolat ? Crayons ? Une photo avec moi et tu me donnes de l’argent ! C’est aussi comme cela que l’on finit par devoir lutter contre la pédophilie dans certains pays !

Dernier sujet qui me révolte : le plastique ! Il y en a partout ! Les animaux en bouffent toute la journée ! La nature, les rivières vomissent tous nos déchets ! Qu’est-ce que l’on attend pour réagir avec nos bouteilles d’eau, nos verres, nos sacs ! L’Inde commence à chercher des solutions, à tenter des choses. Un exemple ? L’utilisation de vieux saris pour faire des sacs distribués dans les magasins pour mettre nos achats, une seconde vie en tissu ! 

J’espère que ce  récit vous donnera envie d’aller à l’encontre des préjugés pour découvrir par vous-même des cultures éloignées des nôtres et que, comme nous, vous reviendrez métamorphosés et prêts pour d’autres nouvelles expéditions lointaines. 

Et n’hésitez pas à me suivre sur Facebook et Instagram pour être au courant dès qu’un nouvel article sort ! ☀️