Agra est une étape incontournable lors d’un voyage dans le Rajasthan : la ville du Taj Mahal, emblême de l’Inde, symbole de l’amour, lieu qui fait rêver beaucoup de voyageurs … Nous en profitons aussi pour nous rendre dans un café solidaire des femmes victimes d’attaques à l’acide.
Mardi 28 Janvier
Arrivée bousculée à Agra
Léna : Après ce trajet en bus plein d’émotions où nous essayons tant bien que mal de retrouver nos esprits. Nous débarquons dans la ville d’Agra, la ville du Taj Mahal. LA ville la plus touristique d’Inde probablement. Nous nous préparons au choc.
A la descente du bus, tous les tuktuks nous tombent dessus, comme d’hab’. L’un d’entre eux parle fort et s’impose, les autres chauffeurs lui laissent la place. Dommage car ce n’est pas celui qui me tentait le plus ! Il ne fait que parler pendant tout le trajet, se compare à Mario Bros et tente de nous mettre en garde face à toutes les arnaques indiennes que nous pourrions subir ! Attention, si vous prévoyez d’aller en Inde, les arnaques existent mais ceux qui veulent vous en “protéger” sont en fait, bien souvent, les arnaqueurs…
Après avoir dû insister longuement et menacer de descendre en route, il finit par nous amener à notre auberge, celle que J’AI choisi, et non pas celle où IL veut nous amener (pour toucher sa com’). Bref, il nous a saoulé ! Nous sommes passées du meilleur de l’Inde avec notre escale dans la famille de Praveen à l’autre extrême…
Heureusement, arrivées à l’auberge Mission Backpack Hostel, nous sommes super bien accueillies !! Petit chaï à déguster, papotages avec les deux hommes qui tiennent l’auberge et leurs femmes, ils sont au petit soin pour nous. Nous choisissons une chambre privée, propre avec une super douche ! Youhouuu, le luxe !
Repas à Sheroes : le sourire des survivantes
Maman : Ah oui, une douche normale, avec pression, eau chaude, propre, le grand luxe ! Mais nous ne nous attardons pas car nous voulons aller manger au Sheroes Hangout, un restaurant tenu par des femmes victimes d’attaques à l’acide. Nous nous préparons psychologiquement à vivre un moment perturbant.
L’extérieur est très joli. Nous montons quelques marches et nous retrouvons dans une grande salle agréable, colorée. On se sent immédiatement bien ici. Des tables, des photos, des visages de femmes, des inscriptions, des réflexions peintes sur les murs, des recoins avec des objets artisanaux en vente, des femmes qui papotent, nos yeux sont attirés par tout ce qui nous entoure avec le sentiment que nous ne verrons pas tout.
Nous sommes accueillies par une jeune femme mince, très souriante, habillée à l’européenne qui nous indique notre table. Nous essayons d’être naturelles en lui parlant mais nos pensées se bousculent, son sourire est déformé par des cicatrices qui traversent son visage, pourtant elle n’inspire pas la pitié, ses yeux pétillent, elle semble réellement heureuse de nous expliquer le fonctionnement de ce lieu : nous pouvons choisir notre menu sur une carte puis en partant nous donnons la somme que nous voulons. C’est un don pour l’association qui s’occupe d’aider les femmes dans cette situation.
En attendant, elle nous propose de regarder sur un grand écran face à nous, les témoignages d’une dizaine de femmes qui ont été recueillies et aidées dans leur parcours, afin que l’on comprenne mieux la raison de ce lieu. Cette association a pour but d’aider ses femmes à comprendre qu’elles ne sont pas responsables mais victimes d’hommes qui n’ont pas supporté l’idée qu’une femme voire une jeune fille de 14 ans refuse de se marier avec eux. Leur réaction, empreinte de colère, jalousie, frustration, … est totalement disproportionnée puisqu’ils envoient quelqu’un, les plus courageux le font eux-mêmes, lui jeter de l’acide au visage pour la défigurer et ainsi la punir. Représailles monstrueuses ! S’ils ne sont pas satisfaits du résultat ils recommencent parfois une deuxième fois quelques jours plus tard ….
Hormis la douleur, l’horreur, la honte d’être défigurées, elles ressentent de la culpabilité, elles montrent à la société entière qu’elles ont refusé de se soumettre à des traditions ancestrales : se marier à un homme qu’elles n’aiment pas, dont elles ne veulent pas. Dans ce reportage on comprend qu’il leur a fallu un caractère fort pour dire non mais que c’est aussi grâce à cette force de caractère qu’elles vont pouvoir se reconstruire. Tout d’abord, en parler à la famille, pas toujours compréhensive. Il faut ensuite aller porter plainte contre cet homme, ils sont aujourd’hui poursuivis, jugés et condamnés à quelques années de prison. Démarche difficile pour elles qui pendant ce temps soignent leurs plaies, subissent maintes opérations très onéreuses. Elles ont parfois perdu la vue, l’ouïe, le goût, une difficulté à se nourrir car les lèvres ont en partie disparues, des problèmes d’élocution, … Pour cette chirurgie réparatrice mais peu esthétique, il faut du courage mais aussi de l’argent, elles peuvent être aussi rejetées par leurs proches et se retrouver à la rue.
L’association va les aider pour financer la partie médicale mais aussi un suivi psychologique, un soutien sans faille pour leur redonner l’envie d’avancer, de sortir dans la rue, de reprendre des études, parfois de se marier avec quelqu’un de leur choix et d’avoir des enfants… Belle victoire mais quel combat ! Quelle belle leçon !
Léna : Je suis contente d’être venue manger ici, d’avoir pu découvrir l’histoire de ses femmes au parcours hors du commun, des battantes aux sourires lumineux. Elles sont très positives quant à leur avenir et refusent de se considérer comme des victimes mais des survivantes ! Un beau témoignage. Elles travaillent dans ce restaurant, soutenues par l’association qui leur permet d’être indépendantes financièrement et de s’éloigner ainsi de leur famille qui est souvent responsable de leurs cicatrices.
Sur leurs uniformes cette phrase résume bien la situation « My beauty is my smile ». Une étape incontournable lors de votre passage à Agra (il y a également des cafés Sheroes dans d’autres villes en Inde) selon moi pour comprendre la place des femmes en Inde et les violences qu’elles peuvent subir encore aujourd’hui. Le nombre de victimes est malheureusement en augmentation chaque année, des chiffres qui font froid dans le dos … Nous passons un long moment à choisir des objets et vêtements dans la boutique, bien décidée à contribuer à cette cause à notre petite échelle. Le repas est très bon, nous nous sommes régalées, le service impeccable et l’expérience humaine nous a ouvert les yeux et l’esprit sur la souffrance et le courage des femmes indiennes.
Si cette cause vous intéresse voici leur site internet : https://www.sheroeshangout.com/ vous y retrouvez des témoignages, des informations, les chiffres, un lien pour faire un don si vous le souhaitez mais surtout : des photos des sourires des survivantes !
Mercredi 29 Janvier
Visite du Taj Mahal
Léna : 5h45, le réveil sonne, j’ai super mal dormi, maman est reposée, tant mieux car nous décollons de bonne heure ! Il fait 14 degrés ce matin, ils annoncent 20 au plus chaud avec un soleil timide.
Notre auberge est située à un gros kilomètre du Taj Mahal, la route pour s’y rendre est piétonne et pavée, c’est agréable. Nous sommes situées côté Est, il parait que c’est la meilleure entrée le matin car il n’y a pas trop de monde. Effectivement, la file avance vite, d’autant plus vite que les « étrangers » ont une file réservée ! Nous payons plus cher mais nous avons moins de queue… Une fois le ticket acheté, 1300 rs (environ 15€, une fortune pour l’Inde) nous nous voyons remettre 2 bouteilles d’eau de 25 cl ! Une honte… Du plastique pour rien que les gens vont jeter dans 2 minutes car ce sera moche sur leurs photos ! En plus, il y a des fontaines d’eau potable partout à l’intérieur. Je refuse de les prendre. Avec 40 000 personnes par jour, imaginez le nombre de bouteilles qui sont distribuées et jetées immédiatement …
Après avoir fait examiner le contenu de notre sac, nous devons à nouveau faire la queue pour entrer dans l’enceinte du Taj Mahal, l’ouverture officielle est à 6h30. Des indiens observent la scène et indiquent aux touristes où attendre, où se diriger. Ils semblent habitués à l’incompréhension des étrangers face à la situation. J’ai le réflexe de lire le ticket pendant que je patiente et je découvre que la visite est limitée à 3h ! Nous devons donc être sorties avant 9h30 ou nous paierons un supplément ! Abusé ! Je préviens maman qu’il n’est pas question de perdre du temps.
Maman : J’en profite pour lire les informations sur ce lieu incontournable. Le Taj Mahal fut construit par Shah Jahan pour sa femme décédée en mettant au monde leur quatorzième enfant. Ce palais se veut une véritable preuve d’amour, un bâtiment unique et à la hauteur de son amour pour elle. Afin que l’architecte puisse comprendre sa douleur, Shah Jahan avait d’abord pris soin de tuer sa femme, il espérait ainsi que l’architecte fasse un bâtiment digne du deuil qu’ils traversèrent tous les deux. Le Taj Mahal allie l’architecture perse, islamique et d’Asie centrale. La construction dure 17 ans, 20 000 artisans viennent du monde entier apporter leur savoir-faire et leur force pour la construction de cet édifice. Après la fin de la construction, Shah Jahan coupe les mains et ôte la vue de l’architecte pour qu’il ne puisse pas le refaire ailleurs. Surprenante façon de le remercier pour cette extraordinaire réalisation !
Léna : Finalement, la grille s’ouvre, nous arrivons devant une grande porte, très belle. Nous la traversons, et là, au-dessus des marches qui nous font face, nous découvrons le Taj Mahal dans la brume (pollution ?). Il y a déjà beaucoup de monde !! Les gens nous poussent ou, dans le meilleur des cas, demandent de se pousser, pour pouvoir mettre leurs têtes sur tous les clichés. Le lever de soleil n’est pas dingue malheureusement, avec la brume, les rayons ont dû mal à percer. Lorsque l’on s’approche du Taj, nous partons sur la droite, au niveau de la mosquée et par ici, il y beaucoup moins de monde !
Maman : Quand nous approchons, les jardins et le palais sont très jolis. Nous faisons la queue pour entrer à l’intérieur. Des pierres semi précieuses sont tout autour de nous, incrustées partout sur les murs, c’est magnifique, mais nous ne faisons que les distinguer car il n’y a pas d’éclairage et dans la semi-obscurité matinale, nous ne pouvons pas apprécier les ornements à leur juste valeur. Nous sommes un peu déçues.
Nous nous dirigeons alors vers le musée mais il n’ouvre qu’à 9h30 et notre billet indique que nous devrons être sorties à cette heure-là !!! Je propose de retourner voir l’intérieur pour essayer de mieux apprécier maintenant que le jour est levé. Nous avons du mal à être enthousiaste. Je culpabilise d’avoir ce sentiment alors que je suis dans un des plus beaux endroits au monde, en tout cas un lieu qui fait rêver ! Peut-être avions nous trop d’attentes aussi, le Taj Mahal est tellement photographié et (photoshopé sans doute aussi) que la réalité vraie, avec sa brume, sa pollution, le monde et sa lumière n’étaient pas conforme à la magie que nous attendions.
Léna : Je suis moi aussi globalement assez déçue par la visite, je trouve que le lieu pourrait être mieux entretenu (les dalles qui bordent le chemin d’eau sont noircies par exemple), toutes les allées d’eau n’étaient pas remplies, les musées pas ouverts le matin, la durée de la visite limitée, un supplément pour visiter l’intérieur du Taj, aucune lumière à l’intérieur ce qui empêche de bien se rendre compte de la beauté des lieux…
Pour être honnête, ce n’était pas un endroit que j’attendais particulièrement, je crois que je me doutais que je serai déçue. C’est dommage car c’est tout de même un bâtiment d’une beauté et d’une grandeur incroyable ! En revoyant les photos maintenant (après retouches de couleur, jouer avec les contrastes car dans la brume tout était terne et avoir couper tous les autres touristes !!), je trouve que l’endroit est plus photogénique que beau dans la réalité. Je vous laisse apprécier les photos pour ce qu’elles sont … des photos 😉
Maman : En ressortant, nous traversons des quartiers très pauvres qui bordent le Taj Mahal, le contraste est fort. Difficile de comprendre que le palais le plus visité en Inde voire au monde ne soit pas dans une ville parfaite telle un écrin qui le mette en valeur. Au lieu de cela, les quartiers sont pauvres, sales. La ville est d’une puanteur incroyable car les égouts s’évacuent en plein air. Ce sera la pire de notre voyage ! Quelle déception !
Pause bien méritée …
Léna : De retour à notre hôtel, nous prenons le petit dej’ au soleil sur le toit, il fait super chaud, nous sommes très bien pour débriefer sur notre matinée. Il est seulement 11 heures, nous avons déjà fait 10 000 pas d’après mon téléphone. Nous sommes très fatiguées, nous nous installons sur le lit et nous n’arrivons plus à bouger … Une pause s’impose !
Quelques heures plus tard, nous nous mettons en route, en descendant les escaliers de notre auberge, nous nous retrouvons face à un miroir et là : fou rire ! Nous sommes habillées chacune d’une couleur unie ! Moi toute en vert, ma couleur fétiche et maman en rouge, sa couleur préférée ! On dirait deux télétubbies : ridicules ! Il faut dire que nous avons essayé d’amener uniquement des habits qui vont ensemble pour limiter le poids de nos sacs, du coup, nous n’avons pas beaucoup de choix dans les couleurs … hahah !
Le fort rouge d’Agra
Maman : Mais nous continuons sur notre lancée et partons attraper un tuktuk pour aller manger. Le restaurant de notre choix n’est pas ouvert, notre chauffeur nous propose une alternative plus loin dans la rue. Il s’agit d’un restaurant un peu plus cher que nos standards habituels… Nous choisissons des boulettes de légumes dans une sauce aux épinards, accompagnées de pains gras. Très bon.
Puis nous marchons jusqu’au fort rouge d’Agra, il est super beau, c’est assurément l’un des mieux que l’on ait visité. Il est également construit par Shah, mais après l’avoir destitué, son fils l’y emprisonna pendant 8 ans jusqu’à sa mort. Le pauvre homme pouvait contempler le Taj Mahal, construit en souvenir de son amour, depuis la fenêtre de sa tour octogonale. Triste fin.
Le palais est le lieu de vie de nombreux singes et écureuils. Passés les murs extérieurs, nous traversons plusieurs palais également en marbre blanc / briques rouges. Ils sont imbriqués les uns dans les autres. Les cours, les bassins, les jardins, … tout est très joli, romantique, bucolique.
Léna : A titre d’info, si vous visitez le fort le même jour que le Taj Mahal, vous pouvez payer 50 rs de moins. Et si vous payez par carte bancaire, c’est encore 50 rs de réduction ! Vous commencez à me connaitre, il n’y a pas de petites économies, surtout dans une ville comme Agra !
Expérience d’achat d’un billet de train…
Léna : A la suite à cette visite, nous marchons jusqu’à la gare ferroviaire pour acheter un billet car nous partons le lendemain pour Orchha et notre train devrait nous déposer à Jhansi. Mais la gare d’Agra, c’est un sketch !! Il n’y a pas de file d’attente et il faut jouer des coudes pour atteindre le guichet. C’est la première fois que nous achetons un billet directement à la gare et … quel bazar !!!
Plusieurs guichets sont ouverts mais beaucoup d’hommes sont agglutinés devant, collés, serrés et il est presque impossible d’intégrer la file car ils nous passent devant et nous bousculent. Il me faut au moins 20 minutes pour réussir à échanger avec le vendeur, je me fais sans cesse pousser, passer devant, interrompre, grrr ! Après avoir rempli sur une feuille en papier tous les détails du trajet qui m’intéresse, le vendeur finit par me sortir un billet imprimé. Hourra !!! Pour sûr, les prochaines fois j’utiliserai l’application, j’avais déjà essayé, c’était galère aussi mais ça ne peut pas être pire que de vivre cela à chaque fois.
Coup de cœur au Baby Taj Mahal
Léna : Nous repartons pour le Baby Taj Mahal, un petit palais construit par la mère de Shah Jahan pour son père et qui a inspiré le « vrai » Taj Mahal. L’entrée est à 300 rs et … il n’y a personne ! L’endroit est merveilleux, au bord de la rivière, isolé du bruit de la circulation, il s’agit d’un lieu apaisant et presque mystique. Je regrette que nous soyons venues si tard, j’y aurai bien passé plus de temps ! Il est plus petit (bien sûr) que le Taj Mahal mais il est aussi plus fin, plus travaillé, plus féminin peut-être. Nous retrouvons le même agencement de pierres précieuses incrustées dans le marbre blanc… J’adore !!! Avec le coucher de soleil derrière, les lumières, le décor est splendide.
Maman : Nous voilà conquises ! Ambiance zen, reposante, appréciée après cette journée intense. Nous souhaitons voir le coucher du soleil derrière le Taj Mahal. Une petite route doit nous permettre d’accéder à un spot. Mais à l’arrivée, un homme nous demande de payer 200 rs juste pour la vue : trop cher, on fait demi-tour. Pourtant ce point de vue était gratuit jusqu’ici d’après les infos que nous avions recueillies. Il est situé juste à côté d’un jardin qui est le spot pseudo officiel pour le coucher sur le Taj Mahal mais il est payant naturellement. Nous pourrions nous laisser tenter mais en regardant à travers les barreaux il n’y a pas de fleurs, la végétation est sèche. C’est quand même abusé !
Le chauffeur de tuk tuk qui nous a attendu nous propose de rencontrer les gens qui travaillent le marbre et les pierres précieuses. C’est très intéressant ! La minutie, la finesse de ces réalisations ! Les pierres précieuses sont incrustées dans le marbre lui-même gravé pour les mettre en valeur, dessiner des fleurs, des animaux magnifiques. Bien sûr, les vendeurs se montrent très très insistants pour nous convaincre. C’est très beau mais on n’en a pas besoin. A titre d’info, le vendeur descend les prix de 30% quand il nous voit nous diriger vers la sortie. Nous poursuivons et c’est la chute libre des prix. C’est la preuve que la marge à négocier si vous souhaitez ramener un souvenir est très importante.
Léna : Nous faisons confiance à notre chauffeur de tuktuk qui nous a accompagnées toute l’après-midi, il propose de nous emmener diner à Bambino, j’avais repéré ce resto aussi sur des blogs, il est tard et nous sommes fatiguées, ça fera parfaitement l’affaire. Nous sommes sur un petit rooftop, la déco est sympa, au cœur du quartier des auberges ! Nous mangeons très bien et rentrons épuisées dans notre chambre, la journée a été longue !
Maman : Cette fin de journée est un peu compliquée pour moi. Je suis fatiguée bien sûr, mais aussi écœurée. Je ne mange presque pas mon repas. Sur le chemin de l’hôtel, je suis prise de frissons. Arrivée dans la chambre, mon transit est perturbé. La nuit, j’ai de la température. Bref, je suis le maillon faible de l’équipe ! Léna me fait remarquer que nous sommes dans une ville très fréquentée, à midi nous sommes allées dans un restaurant plutôt destiné aux touristes, ce qui confirmerait son idée selon laquelle il vaut toujours mieux manger dans la rue ou dans les lieux destinés aux locaux car tout y est mieux géré que pour les touristes. Sa théorie déjà vérifiée au Cambodge dans la ville des temples d’Angkor, semble encore se répéter ici dans la ville du Taj Mahal.
Cette ville nous laisse une impression mitigée : nous avons vu LE Taj Mahal joli mais décevant, un gros coup de cœur pour le Baby Taj Mahal et le Fort rouge ! Et le passage à Sheroes Hangout fut également une belle découverte, forte en émotion. Nous nous dirigeons maintenant vers Orchha…