Parnü, balade à Kihnu Island et stop jusqu’en Lettonie !

Après mes quelques jours à Tallin, dans le froid mais la bonne humeur, je me rends à Parnü dans le but de visiter l’île de Kihnu, classée au patrimoine mondial de l’Unesco !


Vintsi Hostel, auberge juste géniale ! 

Je réserve comme d’habitude l’établissement le moins cher que je peux trouver sur internet : Vintsi Hostel, un peu loin du centre-ville mais proche de la plage et avec d’excellents commentaires.

À peine descendue du bus, je marche donc une bonne demi-heure. Je suis immédiatement accueillie par Randel qui me décrit deux dortoirs aux styles différents. Un classique et un plus traditionnel. Je demande à voir et craque tout naturellement pour le traditionnel. Sous le toit de cette immense grange aménagée, à même le plancher ajouré, se trouvent une vingtaine de lits ! Seuls 4 sont pris on a donc BEAUCOUP d’espace juste pour nous. En revanche, comme on est dans les combles, je peux vous dire qu’il n’y a ni chauffage ni isolation mais Juha, un finlandais qui séjourne ici depuis plusieurs semaines me rassure “avec deux grosses couettes la nuit, tu n’auras pas froid !” Il est très sympa et on discute un petit peu. Puis, je rencontre un Français, y’avait longtemps ! Il est super sympa et on papote toute la soirée. On rigole en se racontant nos pires anecdotes de voyage ! On peut en rire maintenant qu’on sait qu’elles finissent toujours assez bien !

Il voyage actuellement à travers l’Europe à vélo (encore un !) mais il est sur les routes depuis 4 ans. Le courant passe super bien, tellement bien qu’on en oublie de faire connaissance et je n’ai aucune idée de son prénom ! Pourtant, on a encore pris notre petit déjeuner ensemble le lendemain avant son départ. Tant pis !

 

Visite de la ville de Parnü !

Je remonte l’allée principale et vois toutes ces merveilleuses maisons colorées le long de la route, trop mimi !!

J’aperçois une grande église à l’angle d’une rue. Une église orthodoxe, vide, à l’intérieur de laquelle une petite fille fait de la trottinette rose ! Tout est possible !

Je traverse la route et me retrouve face à un grand bâtiment dédié à … un joueur d’échec ! Pas n’importe lequel, un grand champion qui a écrit des bouquins de tactics et qui a habité la ville pendant quelques années !

 

Je remonte la petite rue piétonne qui traverse la ville. Quel bonheur ces petites rues pleines de restos, de musique, de couleurs et de monde !

Je m’arrête à un atelier d’artisanat, Mary Magdalene Guild, ici la broderie côtoie la poterie, la peinture, et un peu de tout en fait !

Une autre église et enfin : direction la mer ! Il y a un grand parc qui relie le port à la mer, super mignon !

 

Plage de sable fin et eau turquoise ?

À Parnü, je retrouve enfin la plage ! Quel plaisir !! Mais les russes s’en donneraient à cœur joie car ici aussi la météo change “aussi vite que les sentiments d’une femme !” Du coup j’alterne bronzage à la plage (toute habillée, il fait froid même si certains se baignent … !) et courir sous la pluie à la recherche d’un abri.

Il y a une compétition de kite surf ce week-end-là donc je passe aussi du temps à regarder ces athlètes s’exercer sur 30 cm d’eau …! Il n’y a pas de profondeur ici !

Le lendemain, je pars à l’aventure, mon sac sur le dos avec un pique-nique tout prêt, je veux aller au milieu de l’eau ! Il y a une bande de rochers qui s’avancent à 2 km dans la mer. En fait, après avoir marché jusqu’à l’extrémité de la plage, je réalise que ça va être plus compliqué que ce que j’avais imaginé ! Les rochers sont immergés !! Il faut donc avancer à l’aveugle sans tomber… je le fais un peu mais renonce rapidement, maladroite comme je suis je vais finir à l’eau avec toutes mes affaires !

En attendant, cette partie-là de la plage est déserte, le sable est blanc, le ciel est bleu sans un nuage, à quoi bon m’embêter ? Je déguste donc mon repas seule au monde sur mon île déserte… ha non ? L’Estonie n’est pas une île ? Et pas déserte ? Zut, j’y ai cru ! Je suis tellement bien que je m’endors et me réveille une heure plus tard, rouge comme une écrevisse !!! Je ne me suis pas méfiée et je ne pensais pas dormir si longtemps … pas cool !! (Et 3 semaines plus tard j’ai toujours une trace de bronzage à mi-mollet : RI-DI-CU-LE !)

 

Vintsi hostel : soirée improbable ! 

Je dois vous présenter Juha, personnage hors du commun ! Comme je l’ai dit plus haut, il est finlandais mais a habité à peu près partout sur la planète : en Espagne, en Argentine, en Roumanie, en Lettonie, en Estonie, et j’en oublie ! Je suis bien incapable de lui donner un âge ! Toujours est-il qu’il se sent plus latino que finlandais ! Chaque jour, il me racontait des histoires improbables de sa vie, de son copain argentin, de sa famille, de sa vie de manager d’auberge … bref, un sketch vivant ! Bien qu’un peu trop bavard parfois haha.

Donc, son départ approchant, il a voulu organiser un dîner/barbecue de départ et j’étais en charge des salades (comme d’hab!) et il tenait absolument à m’apprendre la recette locale pour cuisiner des chanterelles. Recette excellente !!

Nous voilà donc : Juha le gay-finlandais-latino, Rendal le gérant des lieux, un papa suédois qui vit en Norvège et son fils à moitié-Thailandais, un couple de finlandais et leurs 3 enfants, un autre finlandais de 78 ans qui a travaillé partout dans le monde et moi, petite française qui comprend rien à leurs langues nordiques ! Mais tous parlaient anglais pour m’intégrer à leurs conversations bien qu’ils pouvaient, en fait, se comprendre entre eux !

On a passé une super soirée, bien arrosée de shot de vodka russe ! Chacun racontant des anecdotes de voyage, parlant politique (j’ai appris plein de trucs !) et de tout et de rien … c’était vraiment super cool !

 

Kihnu Island ! 

Un premier départ raté … je vous raconte :

À l’office du tourisme on m’a expliqué qu’il n’y a qu’un bus le matin pour me rendre au port de Munalaiu pour prendre le ferry qui m’emmènera sur l’île. Ce bus est à 7h15. Je me lève donc de bonne heure, marche ma petite demi-heure jusqu’à la gare routière et attends, attends, attends … à 7h45 toujours pas de bus !! Grrrr, je rentre dégoûtée à l’auberge et redors jusqu’à midi ! Pas rancunière pour autant, je retente le lendemain ! C’est que je veux vraiment y aller sur cette île ! Mais cette fois, miracle, le bus passe à l’heure !

45 minutes plus tard, j’ai mon ticket de ferry en main et j’attends le départ , tout s’enchaîne maintenant à merveille ! Le trajet sur l’eau dure une petite heure et vers 9h je suis donc sur l’île, enfin !!

Pourquoi cette île ? C’est une île au système matriarcale (assez rare pour être souligné !) où les femmes sont encore habillées en tenues traditionnelles et se déplacent dans des side-cars ! (d’après les guides…)

Mais à défaut d’en voir une vraie je ne verrai que cette mise en scène …

Je reste principalement sur la route goudronnée car les petits chemins ne mènent nulle part … mais je traverse des zones habitées, inhabitées, des forêts, je longe la mer, emprunte des chemins de terre et je suis toute seule ! Le silence est trop agréable, la nature est paisible, c’est ce que j’appelle me ressourcer !

J’arrive enfin à la pointe de l’île où se trouve un phare que l’on peut visiter et monter voir la vue !

Parce que je suis trop honnête, je paye les 3€ pour monter alors que tous les autres touristes se contentent de grimper ! La vue en haut est superbe, il y a beaucoup de vent alors je m’assois et contemple le paysage.

Puis c’est l’heure du pique-nique, je me suis préparée une salade que je mange assise sur les rochers face à la mer, le bruit des vagues me tient compagnie, c’est trop beau !

Je prends une route différente pour le retour, toujours aussi seule, quelques vélos me dépassent par moment.Je traverse un petit village, un peu trop beau, trop bien entretenu pour être vrai, mignon certes mais pas authentique selon moi…

 

Je décide de prendre une photo sur un petite chemin au milieu des champs, appareil photo posé sur mon sac au milieu de la route, mode retardateur activé, je cours et me prépare à sauter, 3,2,1 JUMP ! Je regarde le résultat, raté. Je recommence, c’est mieux mais j’ai tous les cheveux devant la tête, une troisième fois, c’est mon tee shirt cette fois-ci qui s’est envolé. Il commence à pleuvoir mais je veux absolument ma photo, le bonheur de voyager seule ! Vite, une voiture arrive, je cours enlever mes affaires du milieu de la route, photo ratée. Il pleut de plus en plus, vite une dernière, de dos, basique, elle ne peut pas être ratée ! Et je cours jusqu’au musée au bout de la rue me mettre à l’abri ! Voilà, vous connaissez le plus grand secret des voyageuses solo qui se prennent en photos !

En réalité, j’en ai une pas trop mal où je saute (j’ai réussiiii !) que je vous invite à voir sur ma page facebook Tranel Blog 🙂

C’est un musée sur la population de cette île ! Tout petit mais joliment aménagé. Il y a beaucoup de portraits, de couleurs.. tout est écrit en estonien, je ne comprends donc pas grand chose !

Je rentre ensuite jusqu’au ferry, je profite encore un peu du soleil sur le quai puis c’est le retour à Parnü. 1h de bateau et 40 minutes de bus!

C’est ma dernière nuit à Parnü, je pars le lendemain pour Sidulga en Lettonie ! Et j’ai décidé de m’y rendre … en stop!

 

Première vraie expérience de stop !

 

Je trouve ma vie trop simple par ici, je rencontre moins de monde, c’est donc moins d’aventures, il manque un peu d’adrénaline à mon voyage !

Je suis à la fois surexcitée et un peu inquiète, pas inquiète de ce qui pourrait m’arriver (je ne vois PAS le mal partout, donc plutôt sereine en ce qui concerne les bonnes rencontres que je vais faire !). Ce qui m’inquiète c’est de ne trouver personne et d’être coincée entre 2 villes sans moyen d’atteindre Sigulda. Pourtant, j’ai étudié le plan sous tous les angles, ligne droite pendant une centaine de kilomètres puis 30 km sur une route perpendiculaire ! Donc normalement 2 chauffeurs, on verra !

Je me mets en route vers 13h, juste après avoir mangé. J’ai regardé sur le site HitchWiki, la bible des auto-stoppeurs paraît-il où les bons spots où se positionner sont répertoriés. Le lieu conseillé est à 3km, j’y vais à pied. Je me place le long de cette grande route, à hauteur d’un feu rouge pour que les voitures puissent s’arrêter. Et hyper naturellement je tends le pouce, j’ai l’impression d’avoir fait ça toute ma vie ! Je souris au chauffeur, certains me font un petit signe non de la tête ou de la main, je reçois des sourires en échange. Le feu passe 2 fois au vert et une camionnette s’arrête. Je n’ai pas attendu 5 minutes ! Le chauffeur ne parle pas anglais, il me demande “govoryu po russki?” (Tu parles russe?) Et je réponds “niet!” j’aurais au moins appris ça lors de mon séjour en Russie ! Sur le papier, il remplit toutes les cases du parfait psychopathe avec qui il ne faut surtout pas monter : un homme seul, dans une camionnette blanche qui ne parle pas anglais ! Mais n’écoutant que mon instinct qui me dit que je n’ai rien à craindre de cet homme au grand sourire et qui a déjà pris mon sac pour le mettre à l’arrière et m’invite à monter. Je suis installée à l’avant, grand pare-brise je profite du paysage. Je comprends qu’il vient d’Ukraine. Il transporte quelque chose de Kiev à Tallin régulièrement de ce que je comprends, il connaît bien la route ! Je sais dire en russe que je viens de France, trop fière 👏🏼. Et il a du mal à comprendre ce que je fais là. Après une petite heure de route, il s’arrête sur une plage, trop belle ! Grand ciel bleu et plage de sable blanc, il fait trop beau !! Il me dit qu’il va se baigner si ça ne me gêne pas, pas de soucis, je m’installe sur la plage. Il sort ensuite son pique nique et insiste pour que je mange avec lui, je lui dis que je n’ai pas faim, j’ai volontairement mangé avant de partir. Rien à faire, j’ai le droit à un gâteau super bon et … un mini concombre dans lequel je dois croquer ! Mmmmh que c’est bon, un concombre nature… beurk ! On redémarre, que de la musique Ukrainienne/russe (?) tout le long, il me demande plusieurs fois si ce n’est pas trop fort mais non, c’est très bien !

Je lui indique le nom de l’intersection où je dois m’arrêter pour changer d’axe : Saulkrasti ! On roule encore 30 minutes quand on aperçoit le panneau indiquant Saulkrasti. Il s’arrête et me dépose, pas le temps de réfléchir, je le remercie : Spasibo ! Et il est déjà reparti ! J’ai le sourire aux lèvres, tout se passe comme prévu ! Puis j’allume mon GPS pour vérifier que c’est bien la bonne direction, on n’est jamais trop sûr ! Et là, zut, c’est l’intersection suivante que je voulais !! A 10km de là… je commence à marcher en tendant le pouce, je me dis que quelqu’un va bien avoir pitié, je suis au milieu de rien. Je marche une vingtaine de minutes mais personne ne ralentit. Je m’arrête et fais face au voiture, toujours le pouce en l’air, 2 minutes après un routier s’arrête dans son gros camion citerne ! J’aurai su, je n’aurai pas marché ! On ne m’y reprendra plus ! Deuxième round, toujours tous les critères censés être “rédhibitoires” ! Un estonien cette fois, dans un gros camion citerne, qui parle encore russe mais pas anglais ! Il m’aide à porter mes sacs jusqu’à sa cabine qui est super haute. J’ai un moment de stress, mes deux sacs sont à l’intérieur, à 2m du sol et moi je suis à l’extérieur, si le gars démarre, je n’ai plus RIEN ! Fausse inquiétude puisque le gars n’a pas du tout l’intention de démarrer sans moi ! Bref, une fois installée je lui explique que je vais seulement à 10km, il me fait comprendre de lui dire stop quand je veux. Il n’est pas très bavard mais c’est la première fois que je suis dans un camion et c’est trop coooool ! Il me propose de brancher mon téléphone sur sa prise USB, trop gentil mais j’ai encore de la batterie ! Puis il monte le son, il a de grosses enceintes, et change de musique pour mettre… Comme toi de Goldman ! Je suis morte de rire, quelle était la probabilité de tomber sur un routier qui écoute des chansons françaises ?! Je lui dis que je suis française et me mets à chanter, il rigole ! Il est déjà temps de descendre, je n’allais vraiment pas loin, je le remercie, en estonien et en russe ! Aitäh, Spasibo ! Et me revoilà au bord de la route. Je traverse cette grande route via un pont et suis sur mon nouvel axe. Je croise des cyclistes qui me lancent des “hello” avec de grands sourires ! Et je retends le pouce pour la troisième fois de la journée. C’est une petite route, il y a beaucoup moins de trafic. La plupart des gens me sourient mais me font signe qu’ils prennent la prochaine à gauche, pas la bonne direction. Zut zut. Je suis sur mon petit nuage, tout s’est bien passé jusqu’à présent ! J’ai une petite montée d’adrénaline, si personne s’arrête je fais quoi ici ?! Mais après une petite dizaine de minutes, un papy apparaît dans une voiture un peu pourrie. Il parle anglais mais ce n’est toujours pas le profil le plus rassurant. Un vieux monsieur, une vieille voiture… il ne me dit pas où il va et insiste pour savoir où moi je vais. Je lui dis Sigulda et il rigole car je n’ai visiblement pas la bonne prononciation. Il me fait signe de monter, je ne sais toujours pas où il va ni où il m’emmène mais peu de voitures passent par ici, je ne vais pas faire la difficile. Et mon instinct (à qui je fais complètement confiance!) ne m’envoie aucun signal d’alarme. J’embarque et le papy commence à me raconter sa vie. Il travaille sur un bateau (dans la radiocommunication je crois) et voyage beaucoup dans le nord de l’Europe c’est pour ça qu’il parle un peu anglais. Il a 68 ans mais n’est pas retraité. Il a deux filles qui vivent une à Londres et l’autre à Stockholm. Il s’excuse de ne pas rouler vite, sa voiture ne peut pas aller au dessus de 60. Elle est de 1994, et l’assurance s’arrête fin juillet, dans une vingtaine de jour car après, ça coûtera plus cher de lui faire passer le contrôle technique que ce qu’elle vaut. Je lui demande s’il va en racheter une autre et il me dit “oui mais pas une allemande, ça ne vaut plus ce que c’était, les voitures françaises sont mieux maintenant!” J’acquiesce bien que n’y connaissant rien, mais en bonne chauvine je lui dis que si c’est français c’est forcément mieux et il rigole. Je vérifie régulièrement sur mon GPS qu’on est dans la bonne direction et je redemande où il va. Cette fois j’ai une réponse, “quand je t’ai prise, j’étais arrivé, j’allais à Salkrausti, j’ai mon jardin là-bas mais je sais qu’il n’y a pas beaucoup de monde sur cette route et ça me fait plaisir d’avoir de la compagnie.” Je lui dis de me poser au village suivant, qu’il m’a déjà bien avancée et que je pourrai prendre un bus, il me dit d’accord mais quand on dépasse l’arrêt de bus il me dit “je t’emmène jusqu’au bout, ça me fait plaisir“. Je suis hyper touchée ! Il me dit qu’il fait tout ça car il est né en Russie, jamais un letton n’aurait fait un tel détour ! Je lui demande s’il retourne souvent en Russie, ça fait plus de 30 ans qu’il n’y a pas mis les pieds ! Il est triste que les gens fuient la Lettonie pour aller travailler à l’étranger, toutes les industries ont fermées et la population du pays a diminué de 500 000 personnes ! (De 2,4 à 1,9 million!)

Il me dépose en bas de la côte qui mène à mon hôtel. Au moment où j’allais descendre son téléphone sonne, il me dit chuuuuut. Je m’exécute, il répond très sèchement et avec un air impatient puis raccroche et retrouve un grand sourire. Je lui demande “c’était votre femme ?” Il me dit “oui elle s’inquiète car j’aurai dû arriver y a une demi heure !” Et il rigole encore.
Une journée incroyable. Mes 3 chauffeurs, plus inattendus les uns que les autres mais tous si gentils et généreux ! Je sais tout ce que l’on dit de l’auto-stop, que c’est dangereux pour une fille seule. Qu’une mauvaise rencontre est vite arrivée … Mais ce voyage, ces 10 mois sur les routes m’ont redonné foi en l’humanité ! Les gens ne sont pas tous mauvais, à vrai dire, 1% de la population peut-être moins, est mal intentionnée ! Alors voilà, après cette journée parfaite j’ai juste envie de faire passer ce message : Arrêtons de nous focaliser sur cette infime part de mal, ne jugeons pas sur l’apparence. Il faut faire confiance aux autres, ré-apprendre le partage, l’entraide, la gentillesse.. des choses que l’on oublie dans notre société ! Les évènements relatés dans les  médias entrainent une psychose, or, ce ne sont que des (horribles) faits divers qui restent rares heureusement ! Suivez votre instinct et tout ira bien ! 🙂

 

En conclusion :

Parnü et l’île de Kihnu confirment mon coup de cœur pour l’Estonie ! De beaux paysages, de belles rencontres, de beaux moments, du beau temps parfois, bref que du positif !

 

Infos pratiques :

  • Vintsi Hostel : dormir dans une immense grange, avec deux couettes même en été. Être hyper bien accueillie par le propriétaire et ces guests tous plus sympas les uns que les autres, je recommande mille fois !
  • Kihnu Island : prévoir 40min de bus et 1h de bateau. Le tour de l’île peut se faire à pied ! Visite du phare recommandée, celle du musée moins étant donné que rien n’est en anglais … mais jolies photos !