Les incroyables grottes d’Ellora et première expérience d’un petit village

Après la visite de Mumbai, notre première étape dans cet itinéraire d’un mois en Inde, nous nous dirigeons vers notre premier monument classé à l’UNESCO, j’ai nommé : les grottes d’Ellora ! Un lieu impressionant pour son histoire, sa taille, son architecture, ses détails … tout en fait ! Et ensuite, nous faisons un arrêt dans un tout petit village, dépaysant.

Léna : Après une bonne nuit de sommeil dans notre bus de nuit en provenance de Mumbai, nous arrivons à Aurangabad, il est 6h40, nous sommes à une intersection, sur une grosse route. Nous cherchons un café, il y en a un ouvert 24h/24, le Coffee Day, pas trop loin mais il faut marcher et il est difficile à trouver. Nous suivons Maps.me dans les rues d’un quartier résidentiel, nous croisons des gens qui sortent leurs chiens et tous nous disent bonjour, de bonne heure et de bonne humeur ! Nous voulons tourner dans une ruelle mais des hommes installés sous un abri de fortune nous montrent un autre chemin, nous suivons leurs recommandations et arrivons à destination.  
Il fait très chaud dans ce café, nous enlevons des épaisseurs et nous laissons tenter par un « cappuccino surprise » imaginant un gout de noisette, caramel ou autres délices sucrés. La réalité est bien différente, il est (très !) poivré !! 


Maman : Nous arrivons à la gare de bus et découvrons, oh surprise, qu’il y a beaucoup de monde et beaucoup de bus à cette heure-là ! Mais personne n’est d’accord sur celui que nous devons prendre pour rejoindre le site d’Ellora. Le monsieur qui gère la vente des tickets nous indique de monter dans un bus mais le chauffeur nous demande de rester sur le quai. Un jeune homme voulant se rendre utile, interpelle Léna pour lui dire de monter dans un autre bus. Léna hésite puisqu’on nous a dit d’attendre ici, mais il insiste « Bili me, I say true » son accent est trop mignon, Léna craque, nous le suivons. Ce bus ne s’avère pas être le bon et on nous indique de prendre le bus touristique, mais ce dernier ne nous convient pas, nous voulons LE BUS LOCAL ! Finalement, quelqu’un nous accompagne et demande au chauffeur de nous laisser monter. Il accepte à contre cœur, nous sommes assises tout au fond ! Après quelques minutes, il monte, il n’y a que des indiens, il cherche quelque chose des yeux, nous aperçoit et semble rassuré, il dodeline de la tête et démarre enfin le bus. 

Léna : Un homme assis devant nous fait la conversation, maman s’endort, je somnole et continue de jeter des coups d’œil à mon GPS pour ne pas louper l’arrêt car le bus fait énormément de mini haltes au bord de la route, des gens montent et descendent en permanence. L’homme assis devant moi me fait le décompte « il reste 3 km » puis « il reste 1 km », « Levez-vous maintenant ! ». Une chose est sûre, nous ne risquions pas de louper notre arrêt !! Nous sommes une nouvelle fois éjectées au bord de la route, à destination ! 
  

Arrivées aux grottes d’Ellora  

Maman : Premier souci en arrivant, que faisons-nous de nos backpacks ? Nous nous dirigeons vers le restaurant le plus proche qui a une bonne tête, demandons si on peut leur laisser nos affaires, Léna ajoute que nous viendrons manger après la visite, ils acceptent. Libre comme l’air, nous nous rendons vers l’entrée.  
Les grottes d’Ellora sont classées au patrimoine de l’Unesco. Des grottes ? Euh …  34 temples, monastères troglodytes, monolithes, sculptés directement dans la roche ou excavés de la falaise ils sont bouddhistes, hindoues et jain côte à côte. Quelle belle tolérance religieuse !

Le premier temple face à nous est le numéro 16, il s’agit du plus grand ensemble monolithique au monde ! Creuser sur une centaine d’année, c’est plus de 400 000 tonnes de roches qui ont été dégagées, les piliers et toutes les décorations sont faites dans la roche d’origine.


Des gens nous demandent de prendre des selfies avec eux, nous sommes surprises, nous avons l’impression d’avoir une notoriété qui nous échappe. Difficile de trouver une bonne attitude, accepter et se retrouver encerclées par de plus en plus de personnes voulant une photo aussi ou dire “non” au risque d’être impolies ou blessantes, pour eux qui sont si fiers de poser à côté de nous. Nous décidons de refuser les photos mais d’échanger quelques mots avec chacun d’entre eux. Si parfois nous acceptons une photo, nous en faisons aussi une à l’aide de nos téléphones pour retrouver une égalité avec eux. Malgré tout, nous sommes souvent photographiées à notre insu, de face, de dos, dans n’importe quelle situation et c’est très désagréable.

Ça nous rappelle l’importance de toujours demander l’autorisation de faire un portrait, une image volée est une forme d’agression. Et c’est valable dans les deux sens, par exemple, photographier des femmes qui sont belles en saris, quand pour elles il s’agit de leur quotidien, revient finalement pour eux à nous prendre en photo parce que notre couleur de peau est différente.  

Léna : Nous continuons notre visite par la découverte des temples 17 à 34 d’Ellora. Il est tôt ce matin et nous sommes seules dans ces incroyables grottes, c’est un vrai plaisir de déambuler dans ces structures d’une autre époque sans rencontrer de touristes. Nous observons les sculptures, les colonnes, les icônes religieuses, mais aussi les écureuils, les chèvres ou les singes que nous croisons sur notre trajet ! Le sentier au travers de la nature est un vrai bol d’air pur après notre passage à Mumbai, nous en apprécions chaque instant.

Arrivées au bout, nous sommes face à une cascade, la route est fermée, un homme qui balaye les cailloux et la poussière nous indique un autre chemin. Ils sont plusieurs à balayer la poussière, malheureusement, ils ne semblent jamais ramasser les déchets en contrebas, ce n’est visiblement pas leur mission. En plus, il n’y a pas de poubelles (pour un site classé à l’Unesco c’est un peu dommage …) et nous ne savons pas quoi faire de notre peau de banane !  


A 1km de distance, nous découvrons les temples Jain, le premier s’appelle Dhumar Lena ! Est-ce un signe ? En tout cas, il s’agit de l’un des plus beaux ! Un gardien nous indique les meilleurs endroits pour prendre les photos, pas le choix il FAUT prendre les photos qu’il veut, selon l’angle qu’il veut. Nous commençons à avoir l’habitude, dans ce pays, ce n’est jamais nous qui décidons de ce que l’on doit faire haha.  

Maman : Retour au point de départ, il nous reste les temples 15 à 1 d’Ellora à visiter. Un homme qui vend des bracelets nous accompagne jusqu’au temple suivant tout en échangeant avec nous, il n’est pas insistant pour que nous achetions ces bijoux, il nous répond même en français « peut-être plus tard ». Nous passons plus vite devant ces temples bouddhistes qui sont plus sobres dans leur architecture, à l’exception d’un qui sort du lot : le numéro 10. Son toit est vouté et travaillé en détail, c’est impressionnant.

Ayant fait le tour à l’envers, nous avons vu les temples les plus originaux en premier et à présent les plus anciens nous semblent un peu fades. En même temps, il est midi, il fait chaud et le site s’est bien rempli notamment avec des groupes d’enfants en voyage scolaire pour qui nous sommes une attraction, dès que nous changeons de lieu, ils accourent, nous observent et nous nous sentons oppressées. Honte à nous, nous nous cachons derrière les piliers, mais dès que nous semons un groupe, c’est un autre groupe qui nous découvre. Pourtant, ils sont gentils, certains nous font coucou et des sourires, nous leur répondons chaleureusement. Mais c’est vraiment trop, ils sont des centaines !  

Léna : Je me plains à maman, cela fait 48 heures que nous n’avons pas fait de vrais repas, nous avons sauté des déjeuners, grignoté à tout moment, avec le décalage horaire, nous n’avons pas faim quand c’est l’heure, alors là, je veux un vrai repas, je l’attends avec impatience. Ça tombe bien, nos sacs sont déjà au restaurant ! Nous commandons 2 plats différents mais nous avons finalement 2 thalis : une assiette avec du riz, 3 currys et 1 dal. Je me régale mais c’est très épicé, il faut beaucoup de riz et de rotis pour calmer le feu.

Maman part aux toilettes, elle revient perplexe et m’informe qu’un rat est perché sur la porte des WC et l’observait, en plus, il n’y a pas de savon et des fauteuils roulants sont abandonnés dans l’arrière-cour. C’est aussi ça l’Inde ! Après notre repas, nous devons prendre un bus pour nous rendre à Kannad, le monsieur qui vend les bijoux apparait comme par magie et nous indique où attendre au bord de la route (les arrêts de bus n’existent pas en Inde), il nous recommande de prendre soit le bus, soit une jeep noire qui ferait le trajet. Un autre monsieur confirme que nous sommes au bon endroit, ils nous laissent ici. Dans la minute qui suit, une jeep noire ralentit, après quelques mots échangés, nous nous engouffrons à l’arrière, nous quittons le village d’Ellora mais le chauffeur s’arrête au village suivant, en fait il ne parle pas anglais et demande à quelqu’un de traduire où l’on va, nous ne nous étions pas compris. Nous descendons de la jeep, un groupe se forme autour de nous, tous souhaitent nous aider et nous montrent un bus arrêté à quelques mètres qui devrait nous conduire à destination. Finalement, le bus en question est en panne, deux autres personnes nous proposent de patienter avec eux, pas le temps de s’asseoir qu’un énième bus arrive ! Cette fois, c’est bon, nous partons pour Kannad !  Nous sommes vraiment surprise de l’accueil que nous venons de recevoir et toutes ces personnes prêtes à nous aider ! En quelques minutes, nous avons ressenti une vraie solidarité.
  
Maman : Le bus est plus que plein … les gens sont serrés les uns contre les autres et nous montons avec nos gros backpacks… Nous arrivons à les faire rentrer dans les racks ça fait un peu de place dans l’allée. Comme souvent, nous sommes les seules touristes. Très rapidement je vois de l’agitation et un homme me fait signe d’aller prendre sa place. Il serait impoli de refuser, j’y vais. Aucune femme n’est debout ! Léna aussi se voit proposer un siège. Une femme est assise sur la banquette à côté de moi, je distingue à peine ses yeux. Poliment je lui dis bonjour en m’asseyant à ses côtés, elle me répond : “Hello, Burqa !” Et me montre sa tenue de la main ! J’avais donc bien compris ces quelques mots ! En même temps impossible de ne pas remarquer comment elle est habillée ! C’est une masse noire, informe. Juste deux yeux qui m’observent. J’essaie de parler un peu avec elle, c’est difficile, elle a peu de vocabulaire anglais. Alors je sors le dossier photos que j’ai enregistré dans mon téléphone et je lui montre mon mari, la famille, ma maison, Bella, notre minette, une chatte jaune à très grand poils rare dans ce pays, mon jardin, des photos de Cahors et du pont Valentré, la végétation dense et verte, qu’ils connaissent peu, … Elle est enthousiaste ! A son tour elle sort son téléphone et me montre son mari, elle n’a pas encore d’enfants et des dizaines de photos d’elle … sans burqua ! Habillée en pantalon et T-shirt, en robe, comme n’importe quelle fille de son âge, mais toujours à l’intérieur d’une maison et énormément de selfies, sur lesquels elle pose seule et maquillée ! Je me dis qu’elle essaie d’immortaliser sa beauté, sa jeunesse qu’elle ne montre qu’en privé à quelques personnes ! Je suis triste pour elle car elle est très belle, 20 ans environ.
Le bus roule très vite, la route est en travaux par endroit, mais pas toujours, ce ne sont que des trous, des bosses, que nous prenons à toute vitesse ! Nous sommes assises sur les roues arrières et je peux vous dire que le bus n’a plus d’amortisseurs depuis très longtemps ! Nous décollons sans cesse du siège et retombons lourdement sur les fauteuils, j’ai mal au dos et au coccyx, c’est un peu l’enfer ! Soudain à un carrefour, le chauffeur s’arrête et le bus se vide d’un coup. Quelques commerçants installés en bord de route sont assaillis, puis tout le monde remonte et le bus repart !  
Le monsieur qui m’avait laissé sa place voyage avec ma voisine et lui apporte un sachet de gâteaux salés qu’elle me propose de partager. J’ai alors la chance de la voir remonter le bas de son foulard sur sa tête et dévoiler son visage pendant les quelques minutes où elle mange. Je m’empresse de lui dire qu’elle est très belle. J’ignore si ça se fait de dire ces mots en Inde, si on peut le dire à une femme musulmane, si je ne l’offense pas de le faire au moment où elle découvre son visage, mais je lui répète plusieurs fois pour m’assurer qu’elle a bien compris. Elle me renvoie un grand sourire … impossible de l’interpréter ! 
Puis arrive le moment des adieux, elle me serre dans ses bras et me fixe très intensément, ses yeux me parlent mais je ressens une grande frustration, je ne sais pas déchiffrer. Le bus est à l’arrêt, nous descendons, je me retourne, elle me regarde nous nous envoyons de petits gestes d’au-revoir, j’installe mon sac sur mon dos, nous nous mettons en route, quelques minutes plus tard, j’entends le bus démarrer, je me retourne, elle me fait signe à nouveau ! J’ai les larmes aux yeux. 

Le petit village de Kannad


Léna : Nous sommes à la gare routière d’un village qui n’a manifestement pas l’habitude de voir des touristes et nous sommes bien involontairement l’attraction.  Nous cherchons à nous renseigner sur les bus pour Ahmedabad où nous nous rendons ce soir. Un papy de la sécurité veut nous aider, mais il ne parle pas anglais, nous l’écoutons attentivement mais son enthousiasme n’est pas à la hauteur des informations données. Au contraire, le monsieur au guichet parle très bien anglais, nous renseigne efficacement. Le papy insiste pour nous expliquer dans une langue que l’on ne comprend pas au grand désespoir de son collègue qui nous a déjà renseigné, qui s’agace et souffle … Nous voyons nos premiers cochons sauvages au coeur de cette ville à majorité musulmane, c’est très surprenant 😉 Et comme toujours, des vaches !


  
Maman : Tous les regards sont braqués sur nous, nous ressentons leurs questionnements, les plus courageux osent nous demander des selfies, un monsieur nous dit welcome to India. Nous récupérons nos affaires et partons à la recherche d’un café ou s’asseoir en attendant notre bus qui passera dans 3 heures ; alors que nous marchons, nous voyons les regards surpris des automobilistes que l’on croise, ils nous saluent, nous observent et manquent d’avoir des accidents ! Nous ne voulons pas être responsables ! Finalement, nous trouvons un petit café à l’écart de la circulation et nous prenons place sur les tables en plastique sous le regard médusé du serveur de chai. Un jeune d’une quinzaine d’années court partout pour apporter le chai aux commerçants de la rue, il enjambe le mur avec son plateau chargé et fait les aller-retours pour les ramener lorsqu’ils sont vides. Malgré son adresse, distrait par notre présence, il manque de tomber à plusieurs reprises. Nous lui proposons de prendre une photo avec nous, il est aux anges !

En parallèle, un autre jeune nous filme à notre insu avec son téléphone, il essaie de le faire discrètement, nous sommes sûrement en live quelque part. Je lui propose de venir poser avec nous, il est tout content et ça casse la barrière, nous échangeons normalement. Régulièrement, nous voyons des têtes dépasser du mur pour nous observer et des yeux posés sur nous qui se détournent quand on croise leurs regards. Certains enlèvent leurs lunettes de soleil pour regarder à deux fois que nous sommes bien réelles. Le barbier de l’autre côté de la rue, travaille sans nous quitter du regard, nous avons peur pour la vie de ces clients !  
  
Léna : Dans ce pays, à peine la consommation terminée, le serveur débarrasse et encaisse très rapidement, nous faisant comprendre que nous ne sommes pas censées traîner. Mais ici, nous avons du temps libre et nous écrivons pour le blog. Nous commandons un second thé massala à la surprise générale. Les autres clients défilent (uniquement masculin) en nous observant ; notre présence va aider le patron à faire du chiffre aujourd’hui ! Nous prenons notre temps, nous sommes clairement des extra-terrestres. L’hygiène est franchement douteuse, le thé est filtré dans une passoire qui est ensuite tapée sur le bord de la poubelle dont on ne décrira pas l’état … Mais il est très bon et nous ne sommes pas malades !  
Nous avons acheté le ticket de bus en ligne et le nom de l’arrêt indiqué sur mon téléphone n’existe pas sur Google maps, nous décidons alors de nous promener dans le village. Un jeune homme nous demande où nous nous rendons et lorsqu’on lui explique chercher cet arrêt de bus, il nous conseille de repartir à la gare routière, très bien, nous obtempérons. Une petite dizaine de minutes de marche plus tard, nous arrivons à la gare, le jeune homme qui nous a renseigné est déjà là, sur sa moto, il est venu s’informer pendant que nous nous déplacions. Ni une ni deux, il nous fait de grands signes, traverse la circulation, demande à plusieurs personnes confirmation que nous sommes au bon endroit et nous montre exactement où attendre. Nous ne devons pas avoir l’air convaincues, il nous confie à un mec qui a des chaises en plastique au bord de la route principale. C’était donc “ça” l’arrêt de bus ! Nous n’aurions pas pu deviner, notre chevalier servant repart sur sa monture motorisée mais repassera quand même 2 fois pendant notre heure d’attente pour s’assurer que tout va bien ! Les gens sont tous très gentils avec nous, souriants, très prévenants et n’attendent rien en retour de notre part.  
  
Maman : Avant le départ, nous décidons de passer aux toilettes de la gare, une petite allée au bout de laquelle se trouvent les sanitaires femmes. Sanitaires ? Euh je m’emballe un peu ! Une pièce avec 3 espaces cloisonnés mais sans portes, dans chaque espace un trou ce que l’on pourrait appeler des WC turcs si des marche-pieds étaient présents. Le problème n’est pas là mais plutôt le fait que des selles humaines, même si elles ressemblent à des bouses de vaches par leur taille (!) sont posées partout dans ces lieux, il faut les enjamber pour accéder au WC, mais pour quoi faire chercher à viser le trou ? Le sol est couvert d’excréments et d’urine ! Et tout cela dans une odeur insoutenable !! Une petite fille arrive en courant, son papa semble vouloir la suivre, mais deux hommes qui parlaient au fond de la cour l’interpellent et il fait demi-tour pour attendre sa fille un peu plus loin. On est toujours surveillées dans ce pays et bizarrement c’est plutôt rassurant.

Arrêt pour acheter des fruits et de quoi grignoter dans le bus, Léna est à nouveau la star de la soirée, le vendeur de bananes lui demande une photo derrière le stand en souvenir et nous repatons avec les bananes… gratuites ! En cadeau, c’est adorable.

Puis à nouveau bus de nuit à couchette mais nous n’avons pas le même standing que la veille : plus d’une heure de retard et c’est parti pour 11h de trajet, 500 km de tout terrain, de routes défoncées, mais toujours à la même vitesse …. Nous sommes projetées dans tous les sens et parfois même en apesanteur comme sur un trampoline !!! Terrible expérience, cœur sensible s’abstenir … 😉 

Et c’est ainsi que s’achève notre journée à la découverte du magnifique site d’Ellora ! Beaucoup de bus, de regards curieux, de jolies rencontres, de temples grandioses, de nourriture épicée ou sur le pouce … Demain matin, nous nous réveillerons à Ahmedabad, prochaine étape de ce voyage !

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