Deux merveilles du Sri Lanka : Adam’s Peak et Haputale !

Alors que nous commençons à se réconcilier avec le Sri Lanka, nous n’imaginons pas encore l’étendue de ce qui nous attend ! Direction Adam’s Peak pour effectuer un pèlerinage en pleine nuit, puis nous irons sur les hauteurs d’Haputale pour découvrir ses célèbres plantations de thé ! De l’émerveillement en perspective !

Mais commençons par le train …

Au départ de Kandy, nous avons voulu réserver nos billets pour Hatton mais c’était “complet”. On nous dit de venir 20 minutes avant le départ et là nous pourrons acheter nos billets. C’est donc ce qu’on fait, on opte pour la deuxième classe : erreur ! 2ème classe ne veut pas dire places assises !! Il n’y a pas de numéros et beaucoup plus de monde que de places, on l’a appris à nos dépends. Un peu déçues au départ, on se rend vite compte que c’était la meilleure chose qui pouvait nous arriver ! Nous voilà plantées debout dans la zone qui bouge entre 2 wagons mais on a l’immense privilège d’observer la vue. Malheureusement, comme on n’était pas encore rodées, des personnes sont déjà assises à la porte (vous verrez par la suite, les voyageuses de la porte, c’est nous !). Tant pis, on en profite déjà bien !

Le train, c’est un grand folklore, c’est bondé, il fait chaud mais toutes les fenêtres/portes sont ouvertes, on roule à 20km/h, des vendeurs ambulants défilent avec des plateaux de fruits sur la tête, de grosses caisses remplies de beignets, des paniers en osiers d’où s’échappent des odeurs à tomber, il y a aussi les wagons à touristes, les wagons pour riches (climatisé avec vue panoramique!), les wagons pour femmes et les wagons 3eme classe. Alors voilà mon conseil : ne réservez pas, payez le billet 3ème classe qui est encore moins cher que le reste et voyagez assis à la porte…! Vous n’aurez pas trop chaud, vous aurez la vue rien que pour vous, l’ambiance locale avec les passagers qui chantent et jouent de la musique pendant 5h d’affilées (oui c’est du vécu !) et vous pourrez toujours déguster les samosas vendus par les vendeurs ambulants ! Mais pour avoir cette place, prisée aussi bien par les touristes que les locaux, il faut courir ! Même pour s’asseoir sur un siège il faut courir, en fait, dans ce pays, il ne faut pas avoir de gêne ! Les gens se bousculent, se marchent dessus, se poussent… l’essentiel étant d’avoir sa place avant tout le monde !!! Mais le comble, c’est que pour redescendre c’est la même chose ! Tout le monde se bouscule, c’est le concours de qui sera dehors en premier ! Vous vous en doutez, si certains sont pressés de monter et les autres pressés de descendre, il y a un souci à l’ouverture des portes. Eh bien je vous le confirme, il y a un VRAI souci !

Ceci dit, il en est de même à la caisse du supermarché, dans les files d’attente, sur la route, … C’est toujours le tour de celui qui passe devant tout le monde, qui poussera le plus fort, qui écrasera les autres pour y arriver ! Un peu perturbant au départ (et je rajouterai même, toujours perturbant après un mois !).

Le bus pour Dalhousie

Le départ pour Adam’s Peak se fait de Dalhousie. Il faut donc prendre un bus depuis Hatton. Celui ci démarre de la gare, c’est parfait. Enfin parfait, vous n’imaginez pas leur conduite !!! La route tournicote, il n’y a aucune visibilité, le chauffeur accélère puis pile toutes les 10 secondes, le tout ponctué de coup de klaxons impatients ! La patience au Sri Lanka, ils ne connaissent pas. En cas de ralentissement, c’est un concert plus fort qu’un orchestre de trompettes qui se déclenche, j’ai juste envie de leur hurler que klaxonner ne changera rien, si ça ralentit il y a sûrement une raison !!! Mais non, apparemment, ils raisonnent différemment. On arrive en vie, on ne sait trop comment à Dalhousie.

On voyage avec les légumes !

 

Les hôtels pour Adams Peak !

 

On a regardé la veille ou l’on pourrait dormir mais les prix nous ont bien calmées. Plus de 20$ la “nuit” à deux ! Sachant que l’on ne va pas dormir puisque l’on fait l’ascension du pic de nuit justement ! On a juste besoin d’un endroit où poser nos sacs et prendre une douche. On avait donc l’espoir de trouver un petit truc pas cher en arrivant et n’avions rien réservé. En descendant du bus on se fait directement accoster par une femme du Grand Adams Hotel qui nous propose une chambre à 20$. C’est cher mais on n’a clairement pas la motivation après nos 5h de trajet pour chercher autre chose. Alors, peu convaincues mais fatiguées on se laisse convaincre pour visiter la chambre. On découvre une chambre immense, 2 grands lits, de l’eau chaude et le mieux… un balcon qui donne sur une piscine ! Nos visages s’illuminent, c’est bon on reste ici ! À peine le temps de poser les sacs que je suis déjà en maillot de bain prête à plonger ! Petit détail, mais pas des moindres, nous sommes à presque 1500 mètres d’altitude, même si le soleil tape, l’eau reste extrêmement froide… La déception est immense, je suis dégoûtée ! Quelle désillusion ! Oui, tout ça.

Resto et déluge

Pour se réconforter, on décide d’aller manger. On commence à monter la rue et les restaurants sont hors de prix, on prend alors la décision de s’éloigner du point de départ en pensant que ça serait moins cher (logique française n’est ce pas ?) sauf que c’est encore pire. Encore une fois, on est lasses et on décide de manger dans un resto cher à contre cœur, une fois de plus. Finalement, c’est plutôt excellent, le dhaal (lentilles corail au curry) est sûrement le meilleur de tout notre séjour et il y a une petite soupe au lait de coco à tomber ! On est assises face au pic, et là par contre, on a envie de pleurer. Il est gigantesque, il nous regarde. Puis le ciel se couvre, un gros nuage vient envelopper le sommet. Quelques secondes plus tard, l’orage retentit et c’est le déluge. Des seaux d’eau se déversent tout autour de nous. On est clairement dégoûtée. On s’imagine monter là-haut sous la pluie, quelle horreur !

On attend que ça se calme, et ça ne se calme pas. On a acheté des gâteaux (pas n’importe lesquels, les Hawaiians, nos gâteaux préférés du monde entier ! Bon ok, j’abuse un peu, mais au moins du Sri Lanka…). On attend donc dans le hall de l’hôtel. On a froid (altitude + pluie oblige mais on n’y avait pas pensé…), on est fatiguées, on est démotivées, ça s’annonce mal !

On finit par rentrer, on squatte la wifi de notre hôtel une bonne partie de l’après midi (wifi qui ne fonctionne que dans la pièce commune grrrr, à ce prix-là !!) et achestons simplement quelques fruits et gâteaux pour manger au dîner / petit déjeuner à 1h30 du matin. On se couche un peu après 22 heures pour 3 heures de sommeil ! Courage, ça va le faire. Il pleut toujours, et on a peur de ne pas pouvoir grimper cette nuit.

L’Adam’s peak : la suite parle d’elle même !

Quand le réveil sonne, tels des robots, on se prépare. On enfile nos couches de vêtements, legging + pantalon, manches courtes + manches longues + polaire, grosses chaussettes, grosse écharpe, on mange une banane et c’est parti !

Quand on arrive dehors, il fait froid mais il ne pleut plus ! Super nouvelle. Les premiers pas se font en silence, on tente encore d’ouvrir les yeux. Puis on aperçoit les autres personnes, les stands ouverts toute la nuit, on aperçoit le haut du pic tout éclairé (mon dieu ce que c’est loin !!), les premières marches. Après quelques mètres, on s’est déjà réchauffées, on fait tomber la polaire, on a les deux yeux bien ouverts et … on est surexcitées !!!! On réalise enfin que l’on s’apprête à vivre un truc de dingue !

Il est à peine 2h du matin et on est entourées de centaines de personnes, 70% de locaux et 30% de touristes je dirais. Les touristes y a un peu de tout, les vrais sportifs qui viennent relever un défi et vont le plus vite possible, ils sont généralement bien équipés et changent de tenues au fur et à mesure (short sous le jogging !), il y a ceux qui le font en tong et débardeurs (j’exagère à peine !), ceux qui râlent qu’il y a trop de monde et trop de marches,… mais surtout, il y a les locaux : des familles entières, du bébé dans les bras à la mamie avec sa canne, il y a le petit papy qui tient à peine debout mais soutenu sous chaque bras par d’autres membres de la famille, il y a les enfants qui démarrent en courant et finissent dans les bras, il y a des couples qui se soutiennent quand ça devient rude, il y a des bouddhistes, des hindouistes et des musulmans. Chacun ayant sa propre vision de ce pic. En effet, il est « revendiqué par plusieurs religions comme lieu hautement symbolique et sacré. Au sommet, il y a une empreinte de pied géant : les bouddhistes y voient celle de Bouddha, les hindouistes celle de Shiva et les musulmans celle d’Adam lors de sa descente du jardin d’Eden. » Et puis, il y a ces groupes de femmes âgées, toutes vêtues de blanc qui chantent en descendant. Alors que cela fait déjà plus d’une heure que je grimpe, je les entends de loin. Je m’arrête en les voyant arriver. Comme dans un rêve avec leurs robes longues et blanches dans la nuit sombre, leurs cheveux gris, leurs voix qui s’éternisent dans le silence, je suis captivée. J’ai un sourire béât sur le visage et je les admire. Elles sont belles et elles dégagent une telle sérénité, une telle force pour faire cela à leur âge. Alors je les regarde en souriant. Toutes me rendront ce sourire, certaines s’interrompant dans leur chant pour me dire “hello” “good luck” sans gêner l’harmonie globale. Vous me connaissez, mes yeux se remplissent de larmes et je reprends mon ascension complètement bouleversée. L’énergie qu’elles m’ont envoyée est incroyable, je me sens apaisée, délivrée. De quoi ? Je ne sais pas… Je recroiserai plusieurs fois des groupes similaires et chaque fois, cette même sensation.

Arrivée en haut, je suis agréablement surprise ! Honnêtement, je m’attendais à pire ! Finalement, ce n’est pas si terrible. Il faut monter à son rythme mais en étant régulière, je ne suis pas trop fatiguée une fois. La dernière partie est la plus raide mais ça reste raisonnable !

Mais une fois là bas, il fait très froid. On doit directement enlever ses chaussures car c’est un lieu sacré. Me voici donc, en sueur, pied-nus, par 5 degrés (alors que depuis 6 mois, mon record de froid c’était 15 degrés !!!!). Après avoir changé de tee shirt en me cachant comme je peux derrière mon écharpe, je m’enveloppe de toutes mes couches de vêtements. Elisa a son sac de couchage on s’enroule dedans.

On patiente assises adossé au petit temple dédié à l’empreinte du pied de Bouddha que le soleil veuille bien pointer le bout de son nez. Quand les premières lumières apparaissent, on réalise vite que l’on ne voit rien !! On peut à la limite apercevoir les jolies couleurs du ciel dans les nombreux écrans de téléphone qui se dressent devant nous.

On prend alors notre courage à deux mains et commençons à descendre. Et là, le spectacle est grandiose ! Plus personnes devant nous, juste la vue splendide sur l’horizon.

On s’arrête ensuite pour déguster notre petit déjeuner. A 2000 mètres d’altitude, nous avons le plaisir de manger de délicieux naan/roti avec …. du paté !!! Petit cadeau de mes parents lors de leur passage au Cambodge ! On apprécie !

La descente, on s’était pas préparées à ça !

La descente ensuite est absolument terrible. Au départ, ça va, on est subjuguées par les paysages. Mais plus le temps passe, plus nos jambes nous font souffrir. Dès que l’on ralentit nos jambes flageolent. J’ai l’impression que je vais m’effondrer ! Mentalement, tout va bien mais clairement mon corps me lâche ! Super impressionnant comme sensation !!! Ce qui me rassure c’est que toutes les personnes autour de nous et les gens avec qui j’en parlerai par la suite me le confirment : ils ont vécu la même chose ! On hésite à courir tellement la douleur est forte. Mais on se fatigue vite. Le soleil est maintenant chaud, il est 9h et la route nous parait interminable. On observe les paysages qui étaient totalement noirs lors de notre ascension et découvrons avec surprise une rivière, un fossé, des plantations que nous n’avions absolument pas remarqués à l’aller. On a l’impression que la descente ne finira jamais. 7km. C’est interminable !

Pendant la descente, on croise de nombreux porteurs qui transportent de l’eau et de la nourriture pour les stands de nourriture au sommet. C’est vraiment impressionnant. Ils portent les lourdes charges sur leur tête et montent très vite. Ils font ça de jour, sous la chaleur. Bien entendu, les prix sont très élevés au sommet (250 rs la bouteille d’eau au lieu de 70 rs normalement) mais c’est totalement mérité à la vue du dur labeur qu’ils endurent. J’apprendrai par la suite qu’ils montent 3 à 4 fois par jour !! C’est incroyable.

Tout en bas, il y a un stand de massage. On regarde avec curiosité et on se fait de suite alpaguer “come it’s free“. Plus que sceptiques on insiste longuement pour connaître le prix : c’est réellement gratuit! On y va direct !! Petit massage des pieds et c’est reparti ….

On dort une heure à l’hôtel en attendant le check out de 11h puis nous nous dirigeons pour prendre le bus : retour à Hatton pour prendre le train direction Haputale et ses plantations de thé.

Le train pour Haputale !!

Dans le bus, je dors mais Elisa me dit à l’arrivée que l’on a failli avoir plein d’accidents ! La route est très étroite et au Sri Lanka toujours, les bus sont prioritaires sur la route. Ils klaxonnent et ne freinent qu’en cas d’extrême urgence. Autant dire, souvent, mais pas assez à notre goût !!

Puis, on prend le train jusqu’à Haputale. Réputé comme l’un des plus beaux trajets du monde, hors de question de s’endormir !!! Bien qu’on en meure d’envie … On prend ce qui est selon nous le meilleur siège : assises dans l’encadrement de la porte ! On peut ainsi voir les paysages défilés (bien mieux que par les petites fenêtres des wagons), on est assises (ce n’est pas négligeable et clairement un luxe par ici !), on respire l’air frais de dehors et transpire sans excès (car oui, on transpire à peu près 24/24 ! Il fait extrêmement chaud et humide !). Bref, c’est top !! Les paysages sont sublimes, on se perd dans la contemplation de toutes ces petites collines recouvertes de plants de thé qui forment des cercles et des vagues. C’est trop beau.

Top Holiday….

A l’arrivée, nous avions booké à Top Holiday. Nous prenons un tuktuk pour nous y rendre et déchantons vite quand on aperçoit les escaliers… La maison est sur les hauteurs et il y a une quinzaine de marches à gravir. Avec nos sacs sur le dos, on ne fait pas les malignes … Non sans peine, nous arrivons en haut et sommes très bien reçues par le propriétaire. Il nous montre notre chambre, à première vue, c’est sommaire mais rien a signaler. On passe le reste de l’après midi à se reposer et le soir, nous allons manger en centre ville. Farouk, le proprio, nous emmène en voiture. Seulement, ces phares sont en panne (!!), il fait nuit noire, on ne voit rien du tout ! Assez flippant ! Le repas est excellent, le prix est le moins cher de tout mon séjour : 100 rs (0,60€) pour des rotis, des légumes au curry, une soupe de lait de coco et un thé ! Puis, nous rentrons à l’hôtel. Il pleut des cordes maintenant, on n’a toujours pas de phares. On doit à nouveau monter les marches, quelle horreur ! Mais là, surprise, notre chambre prend l’eau ! J’ai clairement une flaque au pied de mon lit. A chaque fois que je me lève, je mets le pied dedans en râlant !!! C’est un des logements les plus sommaires que j’ai eu jusqu’à présent.

Lipton Seat au lever du soleil

Le lendemain, après une courte nuit, nous partons en taxi voir le lever de soleil depuis le Lipton Seat. Oui les levers de soleil c’est une manie chez nous !! Le Lipton Seat, c’est tout simplement l’endroit où Mr Lipton (en personne!) venait s’asseoir pour observer ces plantations et surveiller que les cueilleuses fassent bien leur travail.

Malheureusement, quand on arrive là bas vers 6h, le ciel est couvert et on ne peut pas vraiment profiter de la vue. Tant pis, on dit au chauffeur de nous laisser au sommet et que l’on va redescendre à pied. La descente est magnifique ! 6km au milieu des plantations de thé, on croise les cueilleuses, sourires aux lèvres se rendant au travail. Elles portent leur sac sur la tête. On voit aussi les enfants, dans leurs uniformes blancs se rendre à l’école en courant et chahutant dans ses immenses vallées vertes fluos. La brume enveloppe le tout. C’est sublime. La descente, au ralenti, n’est pas trop douloureuse pour nos jambes toutes endolories de la veille.

Première usine Lipton !

En bas, nous arrivons à l’usine Lipton, la première du nom ! Et d’époque ! Les machines sont très anciennes, les conditions de travail et d’hygiène assez sommaires. Mais l’usine fonctionne toujours. Nous payons 150 rs pour la visite avec un guide. Il nous explique toutes les étapes de fabrication du thé. A l’intérieur il y a quelques escaliers, et telles deux petites mamies, nous grimpons les marches une à une en grimaçant de douleurs …

Les 1 500 cueilleurs ramassent 25 000 kg par jour ! Puis les feuilles de thé sont mises à sécher pendant 14h. S’ensuit un processus à la chaine composé d’une phase d’écrasage des feuilles, puis 6 étapes de coupage. Ensuite c’est 3h de fermentation puis 20 minutes au four. Les feuilles sont ensuite nettoyées et séparées suivant leur finesse. Le plus fin étant le meilleur thé.

Très contentes de notre visite et après un petit thé, nous prenons le bus pour rentrer à Top Holiday. Notre chambre est toujours humide et nos fringues également… Après un bon petit déjeuner, nous allons nous coucher ! Nous pensons visiter les environs l’après midi mais la météo est contre nous, il pleut des cordes ! Il fait gris et nous ne pouvons malheureusement pas profiter des vues qui nous entourent. Dommage, nous passons donc finalement la journée au lit, incapables d’utiliser nos jambes !! Le soir, nous dînons en compagnie d’une chinoise et d’un couple d’espagnols. Une très belle soirée et dès le lendemain matin, nous partons en direction de Tangalle, pour rejoindre le soleil et la plage : youpiiiii !

En conclusion :

Adam’s Peak c’est une expérience humaine incroyable, des sensations fortes, un lever de soleil sublime. Je recommande un million de fois ! De même pour les plantations de thé d’Haputale, des paysages féériques et une visite super intéressante ! Je buvais déjà beaucoup de thé avant, mais au Sri Lanka, ma consommation a triplé !!

Infos pratiques :

Adam’s peak :
– Ne pas y aller en période de pleine lune ou le weekend, vous risqueriez de ne pas pouvoir monter jusqu’en haut car il y a plus de monde que de place au sommet !!
– Prévoir de partager sa chambre car logement plus cher que dans le reste du pays (environ $20), partir à 2h du matin.
– Prévoir une tenue de rechange et beaucoup d’épaisseurs, il fait froid en haut (vraiment froid !!!!).
– Emmener une bouteille d’eau avant le départ pour n’en avoir qu’une seule à acheter au sommet.
– Ne pas rester sur la plateforme au sommet pour le lever du soleil mais redescendre légèrement.
– Les restos abordables en terme de prix sont vraiment au pied du pic, plus on descend dans le village, plus les prix augmentent !

Haputale :
– Je ne recommande pas spécialement Top Holiday bien que les avis soient très positifs sur le gérant…
– Lipton Seat au lever du soleil (si ce n’est pas couvert !)
– Les 6km de descente jusqu’à l’usine
– Visite de l’usine
– Bus pour rentrer jusqu’à la ville, une vingtaine de km (moins cher que le tuktuk !)