Amman et Jerash, premier aperçu de la Jordanie

Je rêvais de visiter la Jordanie depuis des mois, je surveillais le prix des billets d’avion jusqu’à ce que je trouve cette super offre : 11 jours pour 60 euros aller retour au départ de Budapest ! Ni une ni deux, je pose mes vacances, j’achète mon billet et le Jordan pass (qui couvre les frais de visa et les frais d’entrée dans la plupart des sites touristiques du pays).

Le 17 Mars, me voilà partie à la découverte de mon premier pays du Moyen Orient, une première dans le monde arabe et dans le désert, j’ai tellement hâte !

Jour 1 : à la découverte d’Amman

Je ne sais par où commencer pour vous raconter cette ville. Sur le chemin de l’aéroport à la ville, en bus, j’ai pu me faire une première opinion : pays peu développé, bizarrement organisé, sale et exotique avec des chameaux et des palmiers!

J’étais pas loin de la réalité.

Arrivée en centre ville, je constate rapidement qu’Amman est construite sur 7 collines ! Enfin, au départ sur 7, maintenant répartie sur 19 !! Autant dire que les routes serpentent et qu’il faut une éternité pour faire des distances à vol d’oiseau très proches ! À pied, il faut de bonnes chaussures et de bons mollets ! Car les escaliers interminables s’enchaînent, dans un sens. Puis dans l’autre ! On descend et remonte en permanence, c’est épuisant.

L’avantage de ces collines, elles offrent de jolies vues sur la ville, sous différents angles.

La ville est absolument gigantesque, on ne peut pas en voir le bout ! Toutes les maisons se ressemblent, beiges avec des carrés réguliers pour les fenêtres. Ça crée une certaine harmonie. Les toits-terrasses sont désordonnés, toutes sortes de choses y sont entreposées.

Pour me rendre de l’arrêt de bus au centre ville, j’ai demandé à 2 filles si je pouvais me joindre à elles. Hana et Amela, deux sœurs bosniaques qui ont immédiatement accepté ! Nous avons ensuite décidé ensemble de nous rendre au free walking tour de l’hotel Al Pacha.

A peine les affaires déposées à l’auberge 1930 (que je ne recommande pas, trop cher pour ce que c’est…) nous nous rejoignons à l’hôtel Al Pasha. A la réception, il y a des oiseaux en liberté, un bébé écureuil en train de boire son biberon et sur le toit, des lapins et des poussins prennent le repas ensemble ! Un endroit chaleureux ou Mohamed, notre guide pour ce free walking tour nous offre le thé et commence à nous raconter son expérience de la ville. Nous n’aurons malheureusement que très peu de faits historiques, le guide se contente de raconter ses souvenirs. Comment la ville a évolué au cours des 50 dernières années.

Il nous a ensuite emmenées dans les souks de la ville : le souk de fruits et légumes, le souk de viande, le souk de vêtements, le souk de produits de seconde main…. il nous  à fait nous faufiler à travers le monde et la circulation de façon impressionnante. Ici, les passages piétons n’existent pas ! Donc même les routes de 4 voies, il faut les traverser au petit bonheur la chance !

On passe devant la plus vieille mosquée du centre ville, Grand Husseini Mosque :

Avec les filles, nous n’avons pas vraiment apprécié le tour car nous n’avons pas l’impression d’avoir appris grand chose sur cette ville et ce pays.

Nous décidons ensuite d’aller nous promener, un petit peu au hasard, nous grimpons beaucoup dans les ruelles, nous apercevons le coucher de soleil au loin, sur la citadelle qui domine la ville. De nombreux pigeons font des rondes au dessus des toits et on se demande si ce sont des pigeons élevés ? Est ce que ça existe ? On ne saura jamais, mais ces pigeons ont une drôle d’attitude !!

Nous commençons à fatiguer, nous avons pris l’avion à 6h du matin, il y a une heure de décalage horaire, la journée s’éternise… Nous décidons de nous asseoir pour boire un thé dans le Café Zaizafoun situé dans une rue dont les murs sont couverts de graffitis colorés ! J’adore cette ambiance, le café est très mignon également. Nous récupérons un peu et nous allons ensuite nous coucher sans manger, épuisées !!

 

On passe également à côté d’une pièce qui semble servir d’expo d’art. De la musique de relaxation passe en fond, les murs sont décorés de nombreuses affiches. Des cassettes vidéos pendent du plafond, une table et des chaises tronent au centre, semblant nous inviter à un moment de détente.

Fait très surprenant de cette première journée et qui continuera tout au long de mon séjour à Amman, j’entendrai tous les hommes assis sur le trottoir devant leur boutique me/nous souhaiter « welcome ». Bienvenue en Jordanie ! Bienvenue dans ma boutique. Ce n’est pas grand chose mais ce petit mot glissé à chaque détour de trottoirs finit par nous faire nous sentir les bienvenues dans cet environnement si différent.

Jour 2 : la cité romaine de Jerash

Peu satisfaite par ma nuit à Hostel 1930 (loin du centre, difficile à trouver en haut d’une côte, pas d’eau chaude, froid …) je décide de changer d’auberge pour la moins chère de la ville et probablement l’une des plus anciennes : Cliff Hostel ! 6 JD la nuit pour une nuit en dortoir, hyper bien situé, et les gérants sont A-DO-RA-BLES ! Je me suis immédiatement sentie à l’aise.

Hana et Amela me rejoignent à 8h30 pour que l’on se rende en taxi à l’arrêt de bus Nord, d’où nous souhaitons prendre un bus pour Jerash, une des cités romaines les mieux conservées.

Ici, les bus démarrent quand ils sont complets, il n’y a pas d’horaire. Pas le temps de descendre du taxi que des chauffeurs nous crient de nous dépêcher et de monter dans leur bus. Ça me rappelle beaucoup le Sri Lanka ! Comme les chauffeurs nous le demandent, nous nous dépêchons de prendre place à l’intérieur du mini bus pensant que celui-ci est sur le point de démarrer, mais non, nous attendrons 30 minutes avant le départ, le temps que tous les sièges soient occupés.

A un moment donné, il ne reste plus que 2 places, 2 touristes hommes se présentent et les hommes, jordaniens, à l’intérieur du bus s’offusquent. Je ne comprends pas directement, en fait, les 2 places restantes sont à côté de moi et à côté d’une jordanienne. Or ici, les hommes ne peuvent pas s’asseoir à côté des femmes dans le bus. Ils me font gentiment aller m’asseoir à côté de la jordanienne pour que les 2 touristes hommes soient assis côte à côte.

Après 1h de bus, nous arrivons à Jerash.

Nous passons près de 3h à nous promener dans cette ville, cette région de la Jordanie est très verte, il y a plein de fleurs, c’est très joli avec les vieilles pierres. La cité est extrêmement bien conservée et il est agréable de s’y promener. L’entrée est gratuite avec le Jordan Pass.

Après avoir bien profité de cette balade ensoleillée, nous prenons le bus du retour pour Amman, enfin nous sautons littéralement dans un bus en route !

Une famille jordanienne, la maman, la grand mère et les 2 filles veulent discuter avec moi. Elles m’expliquent qu’elles sont originaires de Jerash et se rendent à Aqaba pour visiter leur famille. La maman me demande de prendre des photos avec ses filles, ce que j’accepte immédiatement, elles sont adorables ! Je prends les mêmes photos avec mon téléphone. Ravie de cette rencontre.

Je m’endors ensuite comme un bébé, la tête contre la fenêtre. Je me réveille 30 minutes plus tard, je sens ma peau me brûler ! Je viens de prendre un des pires coups de soleil de ma vie !! Soleil de Jordanie, tu m’as eu à travers la vitre !! Je passerai le reste de mon séjour couverte de la tête aux pieds, pas un centimètre de peau exposé et je serai encore rouge 10 jours plus tard !

De retour à Amman, à la station de bus, nous sommes en train de mourir de faim, le petit déjeuner est loin. Nous décidons de prendre un sandwich dans un des petits stands de la station. Le cuisinier est adorable, il me fait un super pita falafel sandwich avec des aubergines grillées et d’autres petits légumes pour … 0,85 € ! MIAM ! J’avais déjà mangé du humus et des falafels au petit déjeuner, mais j’aime tellement ça que ce n’est pas un problème, au contraire 😉

Nous prenons ensuite un taxi pour la Citadelle, les transports en commun n’existent pas à Amman et impossible de se déplacer à pieds à cause de la distance, de l’absence de passage piétons et des trop nombreuses collines ! Heureusement, nous pouvons négocier le prix des taxis et en partageant à 3, nous ne payons jamais plus d’1 JD par personne.

Une fois que le taxi nous dépose à l’entrée de la citadelle, nous sommes ravies de trouver des glaces ! Le soleil cogne, il fait un temps magnifique et la glace renforce ce sentiment de vacances parfaites !

Nous jouons au foot avec des enfants ravis de nous faire des passes et de pratiquer leur anglais.

L’un d’entre eux parle très bien anglais, il nous explique qu’il joue au foot tous les jours pour devenir footballeur professionnel et qu’il pratique avec les touristes son anglais dans ce but ! Jolie ambition pour un p’tit gars de 12 ans !

Nous faisons tranquillement le tour du site, nous avons la vue sur une bonne partie de la ville. Il y a un petit musée archéologique intéressant.

Nous continuons notre tour par la visite du palais, nous sommes en train de lire un panneau explicatif quand un policier s’approche de nous, j’ai mon appareil photo à la main et il me fait signe. Je pense alors que les photos ne doivent pas être autorisées ici et m’excuse rapidement. Il rigole et nous demande de le suivre. Il nous montre une fleur au sol et nous demande ce que c’est, réponse « une fleur ? » le policier rigole et dit que nous sommes des fleurs mais que ça c’est une évacuation d’eau.

Il nous emmène ensuite dans un « coin » du palais, et nous dit « vous sentez le froid ? c’est le système de climatisation ». Nous comprenons alors que le policier veut en fait nous servir de guide. Il nous demande ensuite de lui donner l’un de nos téléphones pour prendre une photo. Nous sommes toujours un peu interloquées, mais qu’est ce qu’il veut ce policier ?  Il nous explique « je connais le meilleur angle pour prendre une photo, reculez, encore un peu, oui voilà ». Il s’agenouille, met le téléphone au plus près du sol et nous demande alors tout naturellement « maintenant, marchez dans ma direction ! » Nous sommes mortes de rire et c’est vrai que la photo rend plutôt bien ! Une vraie photo de mode pour un magazine !

Nous repartirons du palace accompagnées de nombreux « Welcome » de la part de tous les policiers ayant assisté à la scène et nous ne pouvons réprimer un sourire.

Le soleil commence à descendre, les petites maisons blanches peuplant la ville prennent des couleurs orangées, c’est très beau ! Nous croisons un groupe d’enfants en train de faire voler des cerfs volants, ils nous invitent à les rejoindre et nous les prêtent, très contents de partager cette activité avec des touristes. Ils nous demandent nos prénoms et d’où l’on vient mais la conversation est vite limitée par la barrière de la langue. Ils insistent « mais vous ne parlez pas arabe  ?! » eh bien non malheureusement …

La citadelle ferme normalement à 17h mais en fait, nous sommes restées pratiquement jusqu’à 18h, il y avait de nombreuses familles présentes, en train de pique niquer, il semblerait que ce parc soit un lieu de détente pour les jordaniens et personne n’était pressé d’en partir. Quelle tranquillité comparée à l’agitation de la ville en bas.

Nous finissons par redescendre dans le centre de la vieille ville et nous nous rendons à l’incontournable Habibah Sweets ! J’en avais entendu parler bien avant d’arriver, réputé pour leur « Kunafeh » c’est une très vieille adresse d’Amman. Arrivées devant l’enseigne, la file d’attente mélangeant touristes et locaux nous confirment que nous sommes au bon endroit. Je mange pour la première fois de ma vie un kunafeh et qu’est ce que c’est bon, trop bon !! Il s’agit d’un genre de fromage, un peu comme de la mozzarella, qui fait des fils, sur lequel il y a une sorte de panure sucrée et des pistaches. Mélange improbable, je vous l’accorde, mais vraiment délicieux ! Bon, assez lourd et sucré également… je recommande de prévoir de l’eau 😉

 

Jour 3 : l’indescriptible capitale Jordanienne !  (partie 2)

Les filles se rendent dans une autre ville mais moi j’ai préféré me plonger un peu plus dans l’univers inconnu d’Amman en consacrant une journée entière à la découverte de la capitale. Je voulais me faire une vraie opinion ou peut être un avis plus positif …

Je commence donc cette journée par un petit déjeuner local chez Hashem, le plus célèbre et ancien restaurant de la ville qui sert pour 2 JD (2,5€) par personne et 24/7 : falafels, hummus, thé, menthe et crudités. Repas traditionnel, délicieux et rassasiant !

Alors que je suis assise seule au soleil, face au trottoir pour observer la vie des passants, un vieil homme s’assoit en face de moi, il est jordanien et parle bien anglais. Il me souhaite la bienvenue dans son pays, nous discutons rapidement et …. il paye mon petit déjeuner avant que je n’ai le temps de dégainer mon porte monnaie et malgré mes protestations.

Suite à cette invitation inattendue et totalement ininteressée, je me rends  à l’amphithéâtre romain. Bon c’est un amphithéâtre comme un autre, je monte jusqu’en haut et m’assieds sur les marches. Quelques minutes plus tard, une jordanienne s’installe à côté de moi.

Elle s’appelle Maha, élevée en Arabie Saoudite, pays frontalier de la Jordanie, elle est revenue dans son pays d’origine et donc à Amman, il y a 3 ans. Elle vit avec 3 sœurs et sa mère. Elle a 8 sœurs et 1 frère. Son père est décédé, et comme le veut la tradition ici, elle est donc sous la responsabilité de son frère.

Elle est institutrice mais ne trouve pas de travail assez bien rémunéré (entre 200 et 300 JD par mois alors que juste le transport lui coûterait environ 100 JD par mois).

Maha a 28 ans, elle n’est pas mariée car elle n’a pas trouvé  d’hommes assez bien. Cependant, elle a eu 9 propositions, les hommes viennent frapper à la porte de sa famille et se présenter. Si elle les accepte ils sont fiancés, apprennent à se connaître et se marient. Sinon elle peut refuser.

Elle a refusé les 9, certains étaient là pour son argent (salaire de professeur) d’autres n’avaient pas fait d’études supérieures, étaient trop fermés d’esprit ou pas assez gentils. Alors elle continue d’attendre que la bonne personne frappe à sa porte. Son rêve est d’être riche, mais quand elle me dit pourquoi, je comprends que son rêve est d’être indépendante. Elle veut son propre appartement, sa voiture, son école pour enseigner l’arabe…

Elle m’explique que la Jordanie est un pays très safe, les gens sont ouverts par rapport au port du hijab par exemple, cela n’a pas d’importance pour la population. Quand je lui demande si porter le hijab est son choix, elle me répond « oui, enfin c’est pour ma famille car sinon ils ne comprendraient pas, et puis pour mon Dieu. Mais surtout, quand mes cheveux ne sont pas coiffés, c’est plus rapide je les cache! »

Une partie de sa famille est toujours en Arabie saoudite (ces sœurs qui sont déjà mariées et vivent donc la bas sous la responsabilité de leur mari) et elle souhaiterait peut être y retourner mais sans être marée, cela est impossible.

De façon assez inattendue, Maha m’a proposé une cigarette que j’ai refusé par réflexe, nous sommes assises sur un amphithéâtre romain : lieu public et touristique, dans ma tête européenne, nous ne pouvons pas fumer ici. Je lui explique donc ceci et ajoute « il n’y a pas beaucoup de femmes qui fument ici » ce a quoi elle m’a répondu « non pas beaucoup, car elles fument en cachette quand il n’y a pas leur mari ou leur famille. Ici je peux fumer personne ne me voit (sur les marches de l’amphithéâtre) mais si j’étais sur la place en bas, les hommes viendraient me réprimander car je ne suis pas une bonne personne »

Apres une heure elle me dit « je dois partir maintenant, sinon ma mère va m’appeler et me demander où je suis, si elle sait, elle va me tuer. Enfin pas me tuer mais tu vois ce que je veux dire, je serai punie. »

Son stratagème secret quand elle arrive à partir de chez elle quelques heures pour ne pas devoir rendre de comptes c’est d’acheter un café turc, un paquet de cigarette (de la marque Elegance et des slim !) et des pâtisseries locales, de rentrer par l’arrière du théâtre pour ne pas payer l’entrée. Après ça il lui reste 2 JD pour rentrer chez elle.

Elle me donne son numéro et m’invite à venir chez elle, malheureusement, je n’aurai pas le temps de m’y rendre.

 

Suite à cela, je décide de me rendre au musée de la Jordanie. Je marche le long des grandes rues polluées et agitées sous un soleil de plomb. Arrivée devant le musée, il est fermé. Raté !

Je cherche ensuite un espace réservé à l’art de rue qui a été aménagé par l’état, mais impossible de trouver et il y a une grosse route (au moins 6 voies!!) à traverser, je n’ose pas m’y risquer …

Je décide donc de me rendre à la mosquée Bleue du King Abdullah II. En parlant du roi de Jordanie, sa photo est accrochée dans chaque restaurant, dans chaque magasin de la ville! La mosquée, très belle de l’extérieur, l’intérieur ne m’a pas époustouflée et les 2 JD demandés pour rentrer m’ont un petit peu refroidie.

 

 

Pour y aller, 1km à vol d’oiseau, 3,5km sur la carte, il me faudra plus d’1h30 !! Je n’ai jamais vu autant de marches de ma vie (enfin à part l’Adams peak!)

Je vois plusieurs églises sur la route, environ 2% des jordaniens sont chrétiens !

Je traverse volontairement différents quartiers pour tenter de comprendre l’incompréhensible ville ! Et j’ai toujours autant de mal à me faire une idée. Certains quartiers sont très riches et développés, d’immenses routes les traversent entourés de palmiers. A quelques rues seulement (et beaucoup d’escaliers plus bas), des quartiers très pauvres, sales et désordonnés. Je vois beaucoup de carcasses d’animaux jetés par les humains pour les animaux errants. Je croise énormément de chats mais ils sont sales et je me retiens de les caresser. Je vois aussi de grosses voitures, des enseignes de fast food bien connue, de grandes tours d’immeubles au loin,des hôtels 5 étoiles, … Tout ce mélange d’une colline à l’autre.

Aussi, je vois beaucoup de jolis graffitis à différents endroits de la ville, je les trouve symboliquement fort et impactant !

Je passe par la Rainbow Street, la rue Jabal Amman, de jour, il n’y a rien de spécial à y faire. Je m’arrête au Books@Cafe où il y a plein de livres et une jolie terrasse. Je prends un jus détox rempli de légumes car depuis 3 jours, à part des pois chiches, je n’ai pas mangé très équilibré. J’en profite pour commencer à raconter mes premières impressions. Vous le comprendrez donc, ma description d’Amman est écrite à chaud.

 

 

 

 

Je finis par découvrir le quartier près de la place de Paris. Plusieurs rues parallèles qui semblent beaucoup plus occidentales : terrasses de café, rues propres, circulation à peu près correcte (par cela j’entends, personne à contre sens ou roulant sur les trottoirs …) et je constate très rapidement qu’il s’agit surtout d’un quartier d’expatriés. Ici, les femmes ne sont pas voilées (ce qui reste la très forte majorité dans les autres quartiers traversés) et sont assises aux terrasses de café. Je m’arrête manger à Chapters, juste en face de l’institut français qui célèbre en mars le mois de la Francophonie à Amman ! Très bon repas, je déguste une recette traditionnelle revisitée sans viande par le cuisinier et je me régale !

 

 

 

Amela et Hana me rejoignent dans ce quartier et nous sommes contentes de retrouver un environnement qui nous soit plus familier. Nous prenons donc un grand thé dans le café qui est bondé de monde dans cette rue : Rami. On a clairement trouvé un endroit apprécié des expat’ !

 

En conclusion : les jordaniens sont extrêmement accueillants mais la capitale, Amman, est désordonnée et pas très intéressante d’un point de vue touristique, une journée suffit à découvrir les principaux éléments.

Avec du recul, je trouve que cette ville est en fait un bon moyen d’appréhender la Jordanie. Par la suite, je visiterai des endroits plus touristiques ou totalement isolé (montagnes, désert…) et je n’aurai donc pas l’occasion de voir à nouveau la vie des jordaniens dans un cadre citadin.