Le coup de cœur inattendu : Bikaner

Bikaner devait simplement être une étape dans notre voyage, nous avons hésité à nous y rendre mais cette ville est devenue un véritable coup de cœur ! Son architecture colorée et unique, d’incroyables rencontres avec ses habitants, nous aurions dû rester plus longtemps …

Léna : Après 5 heures de bus depuis Jodhpur, comme prévu nous arrivons à Bikaner, je suis sur le GPS notre déplacement pour savoir à quel moment sauter du bus. A notre descente, un tuktuk s’approche, il ne parle pas anglais, je lui montre sur la carte où je veux aller, nous nous mettons d’accord sur le prix et il démarre. Après quelques mètres sur une route totalement défoncée, il s’arrête et descend ! Il est 22h, il fait nuit mais il a trouvé quelqu’un à qui demander de faire la traduction. Un jeune homme prend mon portable, regarde où nous souhaitons nous rendre et traduit à notre chauffeur. Après quelques minutes, nous repartons. Nous roulons d’abord sur une route principale, puis, au moment où nous rejoignons les petites ruelles de la ville historique, notre chauffeur ralentit à chaque personne qu’il croise pour demander son chemin. Il n’y a que des hommes dans les rues à cette heure tardive. Certains sont en train de faire bouillir du lait pour les lassis, d’autres sont regroupés autour d’un feu de bois, ils discutent… Chacun y va de son commentaire et tente de nous diriger au mieux. Ils sont très curieux de nous voir à l’arrière du tuktuk et certains viennent faire connaissance. Après quelques allers et venues, un scooter nous rattrape, il s’agit de l’une des personnes qui a tenté de nous renseigner un peu plus tôt, il a enfourché son 2 roues pour aller en éclaireur et s’assurer que nous arrivions à destination.

Jolie haveli, notre demeure d’une nuit !

C’est chose faite, nous finissons par trouver la guesthouse où nous souhaitons passer la nuit : The Prince Haveli. Je n’ai pas réservé sur internet, j’avais vu qu’il restait des chambres libres et quand le prix n’est pas cher, je préfère ne pas passer par un intermédiaire sur internet qui prendra une commission aux petits établissements. Bilal le propriétaire est très surpris de nous voir débarquer à une heure tardive mais il apprécie la démarche et notre spontanéité. Il nous montre 2 chambres et nous invite à payer ce que bon nous semble. Nous choisissons la plus grande ! A peine nos sacs posés, il nous invite à boire le chai avec lui et d’autres clients qui sont encore dans la pièce commune du rez-de-chaussée. Nous papotons tous ensemble, partageons nos expériences de voyages et passons une excellente soirée.   

Le 18 Janvier 

Maman : Ce matin, comme chaque jour, je suis réveillée par un chant pour l’appel à la prière vers 6h puis nous avons droit au concert des chiens qui aboient dans la rue, ils dorment toute la journée alors la nuit ils se défoulent !   

Il n’y a pas de fenêtres, seulement de gros volets en bois. Quoi il fait 5 degrés dehors ? Juste un peu plus dedans ! Hahaha !!  Difficile de quitter la chaleur du lit, je me lève vite et me précipite dans la salle de bain. La douche chaude va me faire du bien, je fais couler l’eau, je fais couler l’eau, je fais couler l’eau, …. bref je me lave à l’eau presque tiède ! Très très vite ! Léna a émergé tranquillement mais elle est toujours dans son sac à viande ! Je lui amène son petit-déjeuner au lit : petits gâteaux, amandes, fruits secs, banane, un festin.  

La haveli où nous séjournons est magnifique, colorée, les bois sont travaillés, les murs peints de belles couleurs, ou carrelés de mosaïques représentant des personnages, des fleurs, des animaux. On passe d’une pièce à l’autre grâce à des escaliers presque verticaux qui me font penser à des échelles de meunier ….  

Léna : Nous partons à pied en direction du Fort de Bikaner situé à 2 km d’ici. Nous ne sommes pas sûres de notre programme du jour : allons-nous rester une deuxième nuit dans cette ville où suivre notre plan initial qui consistait à partir ce soir pour la région de Shekhawati, cela va déprendre des transports, réponse quand nous serons à la gare routière. Nous découvrons notre quartier de jour car la veille, de nuit, nous n’avions rien pu voir. Les maisons dans ce quartier sont des Havelis, de grosses demeures construites par les marchands qui faisaient étapes dans cette ville sur la route de la soie dans les années 1900. Elles sont extrêmement travaillées, les façades sont sculptées, il y a énormément de portes et fenêtres en bois, un vrai plaisir des yeux. Et pour mon plus grand bonheur, il y a aussi plein de petites bêtes à poil !

Léna : Maman a lu dans le Guide du Routard qui nous accompagne que nous pouvons boire un thé à l’hotel Bhanwar Niwas. Parfait nous n’avions pas encore bu de chai ce matin ! L’entrée du bâtiment est sympa mais ne reflète pas du tout la beauté du lieu qui s’offre à nous. Une immense cour intérieure parfaitement entretenue, des salons au rez-de-chaussée superbement décorés, un balcon à l’étage où nous nous asseyons pour boire avec vue sur la fontaine ! Le soleil est déjà chaud, une belle journée qui s’annonce.   

Léna : Le centre-ville historique dans lequel nous dormons n’est absolument pas touristique, nous déambulons les yeux écarquillés devant toutes les jolies Haveli de chaque côté de la route. Nous aimons tellement ce quartier que nous décidons de prendre des chemins de traverse au lieu de nous rendre directement au fort, je range le GPS et nous nous laissons guider par notre instinct. Quelle bonne idée !

Rencontres incroyables à Bikaner

Maman : Au détour d’une ruelle, nous apercevons une dizaine de femmes dans une cour, elles sont en train de discuter au soleil, l’une d’entre elles nous fait un signe discret, nous répondons “Namaste” en la saluant. Tous les yeux se braquent sur nous, une autre femme nous fait signe de nous approcher, je lance un regard à maman et sans échanger un mot, nous avançons ensemble dans leur direction. Immédiatement, une femme se précipite à l’intérieur de la maison pour nous préparer le chai, les autres nous invitent à nous asseoir. La communication est compliquée, elles ne parlent pas anglais ou très peu et leur timidité n’arrange rien. Un homme plus jeune arrive et entreprend de faire la traduction, il nous demande notre religion et si nous mangeons du poulet ! Drôle de façon de faire connaissance ! En fait, nous comprenons qu’ils sont musulmans et souhaiteraient nous inviter à manger.

Léna : Après le chai, nous sommes accompagnées à traverser la route. Nous arrivons dans une autre maison où les 2 filles âgées d’une vingtaine d’années parlent très bien anglais, nous ne sommes pas arrivées là par hasard ! Cette fois-ci, elles nous proposent de manger les gâteaux typiques de la région. Les sœurs font leurs études à Jaipur, l’une pour être ingénieur et l’autre en biotechnologie, elles sont revenues voir leur famille pour le weekend. L’une des deux a un bébé aux yeux bleus ! Nous avons remarqué que beaucoup de personnes ont les yeux clairs par ici, c’est surprenant et très joli ! Au moment de repartir, elles nous font cadeau d’un énorme paquet de gâteaux, dommage, ce sont les plus épicés et pas ceux que l’on préfère … haha !  

Maman : Oh oui, quel dommage leurs gâteaux sucrés étaient très bons mais le paquet précise chips très épicées ! Je ne suis pas fan … on se demande pourquoi !! Une fois de plus cette gentillesse nous va droit au cœur ! Nous continuons notre découverte de la ville mais nous restons l’Attraction du jour, nous recevons plein de sourires, namaste, hello et regards bienveillants, même du haut des toits nous sommes observées ! Des femmes dans des saris très colorés assises nous regardent en nous adressant des sourires.

Le marché de Bikaner

Maman : Nous arrivons dans le quartier où se tient le marché, cette ville est très mignonne et peu touristique, les marchands nous font goûter leurs fruits ou légumes ! Trop gentils ! Et je n’ai pas peur de me répéter au risque de lasser mais nous sommes portés par les sourires, regards amicaux, hello ou namaste sur notre passage ! 

Léna : Le chemin jusqu’au fort se poursuit dans cette atmosphère, nous croisons plusieurs chameaux tirant d’énormes charges sur la route ! Ici, les chameaux sont bien plus grands qu’au Maroc ! Impressionants ! Nous passons sous Kota Gate et découvrons le marché aux saris ! Ce sont principalement des hommes qui cousent à la machine dans de toutes petites boutiques ouvertes sur la rue. A notre passage, chaque couturier lève la tête et ouvre de grands yeux ébahis en nous voyant. Nous lançons de polis namaste et de grands sourires.

Puis, sans même nous en apercevoir, les magnifiques saris aux motifs de toutes les couleurs sont remplacés par des légumes tout aussi colorés ! Les marchands de primeurs sont tout aussi étonnés de nous voir. Nous nous attardons sur des légumes que nous n’avons jamais vus, les vendeurs sont très contents de partager leur savoir, ils nous proposent de goûter, nous donnent le nom de ces produits inconnus pour nous. Ici, du curcuma, là des carottes rouge fluo, mais encore des fruits biscornus, … Maman tente la dégustation d’un petit fruit rond bizarre, les vendeurs rigolent d’avance, je ne le sens pas mais je la laisse faire.  

Maman : J’ai toute confiance en ces personnes qui nous regardent faire des dégustations curieuses, je croque sans hésitation dans le fruit que me tend un vendeur, je sens une forte amertume envahir ma bouche et me faire saliver … une eau sucrée, douce juste après. C’est une expérience très surprenante ! Ma grimace s’est presque aussitôt transformée en sourire reconnaissant de m’avoir fait découvrir ce fruit dont nous ne saurons jamais le nom, quel dommage. Je tente à nouveau et c’est le même résultat incroyable, l’amertume se transforme en quelques secondes en eau sucrée dans la bouche. Nous reprenons notre tour de marché.

Je vois dans leurs yeux l’image que nous leurs offrons : deux visages rayonnants, regard pétillant de bonheur, de reconnaissance, de curiosité, sourire accroché à notre face, des ondes positives, bienveillantes, … Nous recevons leurs sourires en échanges, leur gentillesse, leur générosité, la chaleur de leur accueil, … Personne ne nous demande de selfie dans cette ville, c’est inédit pour nous. Les femmes ne sont pas voilées ici et laissent voir leurs visages et leur chevelure magnifique. 

Soudain un son très fort attire notre attention, c’est un signal pour prévenir que les barrières descendent sur la route afin d’arrêter la circulation, un train va arriver. Mais les gens continuent de passer en accélérant le pas, les voitures aussi jusqu’au moment où ce n’est vraiment plus possible, mais les gens sur leurs deux roues se contentent de descendre de leurs vélos pour les glisser sous la barrière, même les motos sont couchées, poussées, tirées, jusqu’à la deuxième barrière, puis ils remontent dessus et poursuivent leur chemin !

Soudain tout le monde s’arrête et le train arrive enfin, il roule très lentement, un train démesuré, on a l’impression qu’il ne s’arrêtera jamais de passer. Puis dernier wagon et déjà les barrières se relèvent et les gens enfourchent leurs véhicules et la circulation reprend, intensément.    

Le fort de Junagarth

Maman : Nous voilà face au Junagarth fort, construit au XVIème siècle, le lieu le plus touristique de la ville, beaucoup d’emplacements pour les bus, surprenant contraste car nous n’avons vu que très peu de touristes dans le centre-ville, preuve que les gens se déplacent en groupes pour des circuits touristiques balisés, sans vrais échanges avec la population locale, triste réalité qui nous profite, nous sommes les bienvenues dans les quartiers alentours. Soudain un guide nous aborde en nous demandant ce que signifie les mots « assimiler » puis « bafouer ». Il nous dit être content de « jaqueter » avec nous. Il apprend le français en lisant Molière et en regardant les émissions de Stéphane Bern notamment le plus beau village de France !    

Léna : Avant de rentrer dans le fort, j’ai bien envie de déjeuner … Les petits biscuits de ce matin ne m’ont pas vraiment rassasiée. Nous nous dirigeons vers le restaurant du fort, j’imagine bien que cela doit être un attrape touriste mais ça fera l’affaire. Une dame avec ses 2 enfants est en train de déjeuner, elle nous invite à nous asseoir à sa table. Elle nous explique qu’elle termine sa thèse d’ingénieure agricole et est en week-end. Elle nous présente à sa sœur et son beau-frère qui nous rejoignent après quelques minutes. Nous nous éclipsons pour les laisser profiter de ce beau moment en famille mais les sourires restent sur nos visages ! Quelle matinée riche en rencontres !  

Nous mangeons un riz frit aux œufs et un curry de légumes, pois chiches, chou-fleur, ananas, cerise, noix de cajou et fromage tout mélangé ! Aussi surprenant que ça puisse paraitre, c’est super bon !  

Maman : La visite du fort est toujours aussi intéressante, on ne se lasse pas d’en visiter. Le bâtiment est immense, terriblement imposant : 914 mètres de murailles, 37 bastions de 12 mètres, … Les portes sont hérissées d’une multitude de piques métalliques destinées à stopper la charge des éléphants.  Dès l’entrée, nous observons les empreintes de mains des princesses sculptées dans le mur en mémoire de leur sati à la mort du maharaja. Le sati ? Quand elles choisissent de s’immoler dans le bûcher de leur défunt époux … euh ! le choix est limité puisque c’est ça ou épouser le successeur du maharaja … Le palais est somptueux, cours intérieures et terrasses sont très richement décorées, les murs recouverts de fresques, mosaïques colorées, marbre, sculptures, … d’une beauté indescriptible.

Nous traversons la salle des fleurs, couverte de peintures murales, puis la salle du couronnement, rouge et or au centre duquel nous admirons le trône de maharaja. Il y a aussi la chambre de bébé et la salle des nuages, représentant ciel bleu et nuages, éclairs et illusion de la pluie qui tombe le long des murs. Cet endroit était destiné aux enfants du maharaja car, selon la légende, ils n’avaient jamais vu la pluie.  

Maman : La salle d’arme avec des fusils aussi grands que moi pour la chasse aux tigres et de 3 mètres pour les éléphants, sabres, poignards, épées … Brrr !! Nous passons rapidement ! Même si certains sont en or incrustés de pierres précieuses ! La salle des conférences est  gigantesque, au milieu un trône sous un baldaquin et dans un coin un espace permettant aux femmes de voir sans être vues. Oui, toujours le même récit, mais toujours aussi émouvant pour nous qui assistons à cette situation des siècles plus tard, nous qui nous déplaçons si librement dans ce pays, nous qui sommes si bien accueillies par les femmes et les hommes.  

En ressortant nous constatons qu’une dizaine de bus de touristes sont stationnés devant l’entrée du fort. Nous comprenons ce que décrivent les gens qui voyagent sur une période courte en Inde. Ils essaient de voir un maximum de choses en très peu de temps et oublient de s’intéresser à la culture et aux indiens eux-mêmes. Ils vont d’un point à un autre. Leurs déplacements en tour organisé, souvent en groupe, est attractif pour les plus démunis qui sont là dans l’attente des touristes.

Nous découvrons donc ici ce que nous n’avions que très peu vu : misère, mendiants, enfants, tous nous regardent, nous interpellent, plein d’espoirs, … Difficile de les regarder en face, difficile de les ignorer, ils sont là au milieu des bus ! Ce n’est pas représentatif de l’Inde, nous avons beaucoup circulé dans les quartiers riches, pauvres, touristiques ou non, sur les marchés, nous ne nous sommes jamais sentis des cibles, ici nous sommes mal à l’aise. Nous sentons le fossé qui nous sépare, nos différences culturelles, matérielles et plus encore financières.   

Léna : Quelle tristesse de passer ici, je comprends mieux l’image de l’Inde que l’on m’a décrite avant de partir ! Une image si différente de ce que nous vivons depuis 2 semaines. C’est la première fois que nous assistons à une telle scène, se faire suivre par des enfants qui mendient, voir des adultes en piteux état, ils nous supplient, ils ont le regard triste. Ça fait mal au cœur ! Mais ce n’est pas ça l’Inde ! Cette image, c’est ce que le tourisme de masse fait aux populations les plus démunies. Nous sommes responsables de cette misère, à donner ce qui nous semble peu mais qui est tellement d’argent pour eux, nous créons ce besoin, cette dépendance, cette tentation de l’argent facile.

Dans tous les autres quartiers où nous nous sommes promenés, il y a peu de mendiants et ceux qui mendient sont assis par terre, ils regardent le sol, … Ici, ils sont insistants, ils cherchent à faire pitié, des comportements à l’opposé de leur nature. 100 mètres plus loin, les bus sont derrière nous. Nous retrouvons les sourires bienveillants de toute tranche de la population, pauvres, très pauvres, familles plus aisées, … et cette scène semble être un mirage.

Le temple Bhandeshwar

Maman : Nous prenons un tuktuk pour aller dans un temple jain, il nous pose les questions devenues rituelles : d’où venons-nous ? mère/fille ? quelles villes déjà visitées en Inde ? notre ressenti ? quelles spécialités culinaires avons-nous mangé ? soudain il s’arrête sur un pont pour nous prendre en photos, il y a deux fois quatre voies et beaucoup de circulation, mais qu’importe, c’est le moment de la séance photo : à côté du véhicule, dedans, Léna avec lui, lui avec moi, les trois ensemble, et on recommence, …  ça ne finit plus ! Alors on essaie de dire qu’il en a assez, difficile de refuser en restant polies, bref, je dis « c’est la dernière » en montant un peu le ton, il se résigne enfin !

Il remonte au volant, démarre et nous filme en parlant ! Nous esquissons un sourire, mais il ne s’arrête plus, la situation devient embarrassante. Nous arrivons enfin. A notre grande surprise, il refuse qu’on le paye ! Il est très heureux de nous avoir rencontrées !

Un homme passe à côté de nous en portant des bouses de vaches séchées sur la tête ! Ce pays nous surprend sans cesse ! La vue depuis le temple est superbe, nous voyons toute la ville !

Léna : Le temple Bhandeshwar semble malheureusement fermé, nous faisons tout de même le tour de la cour. De jeunes ados nous demandent un selfie. Comme souvent nous acceptons mais en fait, ils ne veulent pas une photo ! L’un des jeunes lance la musique et je me retrouve courtisée en musique pour … une vidéo tiktok !! J’éclate de rire, celle-là, on ne me l’avait encore jamais faite ! Ils reprennent la vidéo plusieurs fois, eux aussi trouvent ça très drôle !

Un peu plus tard, nous trouvons l’entrée du temple que nous étions venues voir. Nous déposons nos chaussures en bas des escaliers comme d’habitude et nous approchons de l’entrée, l’intérieur est entièrement peint, des milliers de motifs de type « miniature » ornent les murs, de petites frises de couleurs, des colonnes aux motifs fleuris. C’est magnifique !  

Maman : Nous finissons par quitter ce lieu si étonnant et repartons à travers les petites ruelles. Nous entrons dans une minuscule « boutique/patisserie » une multitude de gâteaux secs sont disposés devant nous, choix difficile, tous ont l’air très bons. Léna demande 2 gâteaux de chaque sorte posées sur un présentoir, le vendeur les dispose dans un sac mais un monsieur, probablement le cuisinier, vient et nous en fait goûter un autre, « very good » il en rajoute deux dans le sac, puis c’est un défilé de douceurs qu’il nous fait goûter, devant nos mines enjouées, il en rajoute à chaque fois deux ou trois !!! On repart avec un gros sac plein de gâteaux différents pour un prix très raisonnable !  

Nous avons passé moins de 24h à Bikaner c’était juste une étape entre deux destinations, pourtant cette ville va vraiment nous avoir marquées par la gentillesse de ses habitants.  Il est déjà l’heure de partir, direction la région de Shekhawati, on débute par Mandawa.

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