Le désert de Merzouga en Couchsurfing

Après une journée forte en péripéties de Ouarzazate à Boumalne une matinée de randonnée dans la vallée de Dadès et un premier trajet en bus jusqu’à Tinghir, je n’étais pas au bout de mes peines pour rejoindre ma prochaine destination : le désert de Merzouga, la fameuse porte du Sahara dans le nord-est du pays. Rencontres couchsurfing, retrouvailles avec Tobias, bonnes et moins bonnes expériences, je vous raconte la suite de mon périple !

Un long trajet jusqu’au désert …

A peine passées les portes de la station de bus, mon gros sac sur le dos, je me fais alpaguer par un vendeur de ticket de bus qui me demande où je vais, je réponds donc Merzouga et l’homme m’indique que je dois aller à Arfoud et de là, je prendrais une connexion pour Merzouga. Bon, Arfoud n’a pas l’air loin de ma destination sur la carte et sous le coup de la fatigue (je me trouve des excuses), j’accepte. Le bus démarre dans un peu moins d’une heure, ça me laisse le temps de manger. Je me dirige vers l’un des petits cafés de la station et communique comme je peux avec le vendeur, je lui demande s’il a un tajine, il me répond que c’est terminé. Je demande des lentilles, il n’en a pas. Une omelette ? Ah oui ça c’est possible ! Des olives ? Aussi, parfait ! Et un grand thé à la menthe ? Super ! Ce n’est pas de la grande cuisine mais je paye 17 dh (1,5 € !!) pour mon déjeuner, probablement le moins cher de mon voyage et sans négocier, merci gentil monsieur honnête.

Je m’installe dans le bus et en route, sur la carte, ça n’a pas l’air trop trop loin, je me dis que je devrais arriver dans 3 heures environ. Que nenni !! Bien que plongée dans mon livre, je suis forcée de constater que l’on n’avance pas vite du tout, les arrêts se multiplient, les gens montent et descendent en continu. Mes voisines sont souvent des mamans avec des enfants. Je fais connaissance de bébé Mohammed, puis d’un bébé petite fille dont je ne comprends pas bien le prénom. Je partage mes dattes avec eux, ils me donnent des petits gâteaux. Nous échangeons des sourires mais la timidité des mamans et la barrière de la langue dans ces régions rurales (non, tous les marocains ne parlent pas le français) nous empêchent de réellement échanger. Quoique, des sourires et des regards valent bien de grands discours dans ces moments-là. 6 heures plus tard, nous arrivons enfin à Arfoud et il fait nuit noire. Le chauffeur de bus se demande bien ce que je fais là, je suis la seule touriste. Je lui explique que je veux me rendre à Merzouga, personne dans le bus ne va jusqu’à cette ville mais il me « confie » à un monsieur qui se rend à Rissani une ville à mi-chemin. Me voilà donc, sac sur le dos à suivre ce monsieur le long d’une route peu éclairée. Il parle français et m’explique qu’à cette heure-ci il n’y a plus de bus (je n’ai pas été déposée à une station de bus de toute façon) et qu’il faut donc trouver un grand taxi. Son frère nous rejoint ainsi qu’un ami à eux. Je suis donc seule avec ses 3 hommes qui m’ont l’air très sympathiques et s’inquiètent pour moi, comment vais-je bien pouvoir me rendre jusqu’à Merzouga ce soir ? Je ne suis pas franchement inquiète, s’il y a bien une chose que j’ai comprise au cours de ces derniers mois au Maroc c’est que les transports sont certes lents et il ne faut pas être pressée « tranquille » comme ils disent, mais il y en a toujours et dans toutes les directions ! Un taxi s’arrête et nous prend il y a 2 personnes à l’avant et nous nous entassons tous les 4 à l’arrière de la vieille Mercedes. Imaginez bien 3 hommes avec la corpulence qui va avec, et moi aplatie contre la portière, trajet tout confort vous l’aurez compris ! L’homme a qui j’ai été confiée à ma descente du bus demande au chauffeur de taxi de m’emmener à la station de « grand taxi » où il espère que je vais trouver un chauffeur et d’autres clients pour me rendre à Merzouga où je dors ce soir en Couchsurfing. Le chauffeur m’y conduit, je le remercie pour la course et veux payer et descendre en quête de mon conducteur suivant mais il m’ordonne de rester dans la voiture, il ouvre sa fenêtre et fait le tour de la place en demandant à tous les chauffeurs de taxi présents si l’un deux peut m’emmener. Ils répondent par la négative, il n’y a aucun autre client se rendant à Merzouga. Mon chauffeur me fait comprendre de ne pas m’inquiéter et commence à passer des coups de fil, je ne comprends pas trop ce qu’il se passe. En fait, il est en train d’appeler tous ses amis pour savoir si l’un d’entre eux effectue le trajet ce soir et pourrait m’emmener. Un passant dans la rue ayant compris mon problème me propose de m’héberger pour la nuit afin que je ne sois pas à la rue, je le remercie mais j’ai déjà un hôte qui m’attend pour ce soir, Houcine.

Couchsurfing à la porte du désert de Merzouga.

En fait, Houcine est absent ce soir car il a emmené des clients dormir dans le désert mais je suis en contact avec son frère jumeau par texto, qui m’attend, il s’inquiète également de me savoir venir si tard, et m’indique que dans le pire des cas, je peux prendre un taxi toute seule et ça devrait me couter 100 dh. J’en fais part à mon chauffeur qui ne veux toujours pas que je descende, je peux payer un taxi toute seule et il n’a pas à s’inquiéter pour moi, je me sens coupable et ai l’impression de lui faire perdre son temps mais « mechi mouchkil » pas de problème, il me répond. Il demande à l’un des taxis présents s’il peut m’emmener toute seule, le taxi me propose 200 dh, je descends le prix à 100 dh comme conseillé par mon hôte, adjugé vendu ! Je remercie chaleureusement mon chauffeur pour son aide et il ne part que lorsque je suis bien installée dans le véhicule suivant. Ils sont vraiment adorables ces marocains ! Le nouveau chauffeur démarre, et s’arrête 500m plus loin suite à un appel reçu, une dame avec deux enfants souhaitent également se rendre à Merzouga. Il me demande si ça ne me dérange pas que l’on partage la voiture, non au contraire mais je lui indique bien que je veux payer moins cher. Il fait mine de pas trop comprendre (ou ne comprend réellement pas, aucune idée) et la dame et les deux enfants montent avec moi. Le taxi me dépose devant la maison d’Houcine dans le village de Hassi Labied, il m’aide à prendre mon sac et je lui demande poliment s’il peut me rendre de l’argent, j’ai payé pour un taxi privé et finalement nous avons partagé. Le taxi me rend 30 dh, c’est honnête de sa part, j’apprécie. Le frère d’Houcine a entendu la voiture arriver et m’accueille, il est surpris de mes talents de négociatrice et me dit qu’en temps normal, une fois le prix donné, le chauffeur ne serait jamais revenu dessus; pour moi, cela me paraissait tellement évident que j’aurai mal vécu la situation inverse. Comme quoi !

Je suis immédiatement accueillie par toute la famille, ils sont en train de diner, j’enlève mes chaussures et je m’assois avec eux, une grande pièce vide avec deux tapis, deux tables basses et des mini tabourets. D’un côté, les hommes, de l’autre, les femmes. Les parents d’Houcine habitent ici avec leurs enfants, 4 garçons et 2 filles, et les enfants de ces derniers. Enfin, 2 des garçons sont partis et ne reviennent que pour les vacances. L’une des filles communique avec moi en anglais/marocain/espagnol/français tout mélangé, il faut que je m’accroche pour comprendre mais son sourire est communicatif, son regard pétille et je sens qu’elle est curieuse de me connaitre, le courant passe très bien. Elle me montre ma chambre et m’explique que demain matin, une autre femme va me rejoindre et que je devrais partager ma chambre, mechi mouchkil, pas de soucis ! Je dors chez eux en Couchsurfing, cela signifie que je suis hébergée gratuitement et que la rencontre est basée sur l’échange de culture, le partage et non sur l’argent. En revanche, Houcine et sa famille proposent également des chambres en Airbnb et organisent des excursions dans le désert. Ils sont une famille nomade qui s’est sédentarisée il y a une vingtaine d’année suite à la fermeture de la frontière tunisienne. Nous sommes à une quinzaine de kilomètre de cette frontière et leur principale source de revenus venaient du troc et de la vente d’objets dans le désert, échange réalisé avec les berbères « tunisiens », en fait, il s’agit du même peuple, simplement une frontière a été tracée entre les deux pays séparant des familles et réduisant leur territoire de nomades, aujourd’hui, pour se rendre en Tunisie, la seule solution est de prendre un avion… C’est bien triste comme histoire !

Je vais me coucher de bonne heure, épuisée de ma journée interminable, depuis 7 heures ce matin et la randonnée, il s’en sont passées des choses !

Bienvenue au Sahara !

Réveil brutal à 6h du matin, la femme avec qui je dois partager ma chambre vient d’arriver, je n’ai pas trop le temps de comprendre et comme je ne suis pas bien réveillée, je dis simplement bonjour, je comprends qu’elle séjourne ici en Couchsurfing également et qu’elle veut bien dormir un peu, ça m’arrange ! 2 heures plus tard, nous faisons connaissance, elle s’appelle Isabel et est originaire de Porto, elle est arrivée en bus de nuit ce matin et va rester 2 jours comme moi. Le feeling passe plutôt bien, Houcine, notre hôte, est rentré de son expédition dans le désert, il nous accueille comme il se doit et nous propose de le rejoindre pour le petit déjeuner. Cette fois, nous sommes dans la cuisine familiale, lieu caché des clients habituellement, nous prenons le petit déjeuner avec la grand-mère et les femmes, assises autour du feu qui réchauffe le thé.

Houcine nous parle de sa famille, de son travail, de son plaisir d’accueillir des voyageurs via couchsurfing, il nous dit réellement voir la différence entre les touristes « lambda » et les « couchsurfeurs », un vrai plaisir de le découvrir. Nous passons le matin à papoter, Houcine nous amène voir ses chameaux et vers midi, nous décidons de partir nous promener avec deux clientes sud-américaines qui viennent d’arriver, toutes les quatre nous partons donc à la découverte du village.

Tout petit village en fait, nous avons vite fait le tour, sur recommandations de notre hôte, nous choisissons de manger chez Snack Mustapha. Le menu est en phonétique, ainsi « Bynsse » est en fait « beans » qui signifie haricots, le reste du menu est dans un français approximatif. Nous commandons 4 omelettes berbères. Je vais en cuisine pour observer le cuisto et voir ce qu’il met dedans, il m’invite immédiatement à passer derrière le comptoir pour l’aider, me voilà donc à préparer les omelettes directement dans le tajine. Le secret ? Beaucoup d’huile et un mélange d’épices dont il garde la recette secrète. Une fois les omelettes prêtes, il amène les tajines sur la table et quand il soulève le couvercle, l’odeur nous embaume ! Honnêtement et sans exagérer, c’était la meilleure omelette de ma vie ! MIAM ! Tellement bonne qu’on y reviendra le lendemain pour déguster cette omelette à nouveau.

Après le repas, il fait déjà très chaud mais je veux voir le désert, après tout, c’est pour cette raison que nous sommes là, nous nous approchons des dunes de Erg Chebbi, l’une des plus grosses du Maroc, elles s’étendent sur 22 km et 150 m de hauteur.

Nous traversons le jardin partagé du village, ici, chaque famille à un périmètre délimité pour cultiver ses légumes ou plantes aromatiques. Les voisins peuvent ensuite troquer leurs productions. Génial ! Nous écourtons la balade en raison de la chaleur, nous rentrons chez Houcine. Avec Isabel, nous souhaitons dormir dans le désert ce soir et demandons à notre hôte si nous pouvons accompagner nos 2 nouvelles copines pour leur expédition, il accepte immédiatement. En fin d’après-midi, nous nous mettons donc en route, les filles à dos de chameau et moi, basket aux pieds !

Les dromadaires d’Houcine sont bien traités, il n’en a pas beaucoup et prend soin de leur santé, ils ont un enclos où ils vivent avec un abri et tout ce dont ils ont besoin, cependant, j’ai du mal avec l’idée de leur grimper sur le dos pour le plaisir. Je ne pense pas qu’ils apprécient vraiment être montés et si je peux le faire à pied, je préfère grandement utiliser mes gambettes. Infligé de la souffrance à un animal est la dernière de mes envies et je pense que le chameau est plus heureux sans personne sur son dos. Parenthèse fermée, chacun est libre de faire ce qu’il veut mais si vous souhaitez grimper sur le dos d’un animal ou vous faire tirer en charrette (cheval, âne, dromadaire, … les options ne manquent pas au Maroc) assurez-vous de leur état de santé ! J’ai vu des animaux dans des états innommables durant mon séjour, ne participons pas à cela.

Nous traversons le village, le parking de dromadaires à l’entrée du désert, et nous arrivons enfin dans le sable. Il est beaucoup plus simple de marcher sur les dunes que je l’imaginais, en fait, je suis Houcine qui sait comment contourner les dunes, résultat, nous ne montons jamais beaucoup et à plat, c’est tout à fait faisable.


Les lumières sur le sable doré sont incroyables, plus le soleil descend, plus le jeu d’ombres avec les dromadaires et les dunes est incroyable. Houcine a amené une planche de snowboard pour que nous puissions glisser sur les dunes, une autre façon de s’amuser qui ne nécessite pas les animaux, à bon entendeur ! Face au coucher de soleil, nous lançons un petit shooting photo, un bon moyen de rigoler et d’obtenir de jolis clichés ! Devinez qui a eu du sable partout pendant 2 jours après cette photo ?!

Une fois le soleil couché, nous nous remettons en route jusqu’au camp où nous allons passer la nuit. C’est super joli ! Les murs des chambres sont en tissus et la déco est pensée avec soin, un lieu très convivial ! Le diner est déjà prêt lorsque nous arrivons, les cousins de Houcine ont tout préparé et c’est excellent ! Un régal !


La soirée au coin du feu débute, les marocains ont leurs instruments de musique traditionnels, nous nous y essayons, je n’ai vraiment pas l’oreille musicale alors je passe vite le relais. En revanche, pour taper dans mes mains et avoir les yeux plein d’étoiles, pas de soucis, je suis bien présente ! C’est magique, la lumière des flammes, les étoiles au-dessus de nos têtes, la musique qui nous enchante, un vrai beau moment de partage.

Puis, nous nous allongeons sous de grosses couvertures et les marocains nous racontent des blagues de berbères nomades, des blagues sur le désert, les dromadaires, les étoiles, … Je finis par m’endormir en regardant le ciel et rejoins mon lit sous la tente un peu plus tard. Le réveil sonne très tôt, je veux voir le lever du soleil, direction les dunes les plus proches, il fait super froid, le sable me gèle les pieds malgré mon look « chaussettes-claquettes », oui j’ai osé ! Les lumières orangées apparaissent à l’horizon, c’est une atmosphère très particulière.

Je prends plein de photos et nous repartons en direction de la maison d’Houcine pour le petit déjeuner. A nouveau, la marche dans le sable à des vertus méditatives et c’est extrêmement relaxant de se promener. Nous prenons le petit déjeuner dans la cuisine familiale et ensuite, je discute longuement avec Isabel et Houcine, nous comparons nos trois pays, nos cultures, nos quotidiens … C’est toujours intéressant d’échanger avec des personnes aux modes de vie différents.

Les Aventures en voiture (bis)

Vous vous souvenez de Tobias ? L’allemand qui avait loué une voiture, avec qui j’ai fait du stop et randonné à Dades ? Il m’envoie un message pour me dire qu’il arrive cette après-midi à Merzouga pour voir le désert, je lui recommande bien évidemment le Airbnb de Houcine et 2 heures plus tard, le voilà avec nous ! Avec Isabel, nous avions envie de voir le lac de Dayet Srij mais sans voiture impossible, l’arrivée de Tobias tombe à pic, nous lui suggérons ce lac et il est tout enthousiaste de s’y rendre avec nous (enfin, de nous emmener). Le GPS indique de tourner sur la droite, il n’y a pas vraiment de chemin, mais fort de notre expérience précédente sur un chemin qui n’en était pas vraiment un dans la vallée des roses, Tobias s’y embarque sans se poser de questions. Premier point de vue, une petite colline (un tas de sable ?) depuis lequel nous apercevons le lac devant nous, l’étendue désertique et … les dunes de sable ! C’est assez inattendu comme paysage ! Un homme nous propose de regarder dans les jumelles, c’est gentil mais nous ne voyons pas bien dedans, elles ne sont pas réglées, en échange il attend un petit billet ou qu’on lui achète quelque chose. Zut, je ne l’ai pas vu venir et pensais qu’il est réellement sympa, il n’insiste pas et nous continuons notre route.

Nous nous rapprochons de l’eau et il y a des centaines d’oiseaux, de loin, nous ne sommes pas sûrs de quelle espèce il s’agit, en se rapprochant et avec le zoom de l’appareil de Tobias, nous découvrons qu’il s’agit de flamants roses ! Incroyable!

Mais les oiseaux sont à contre-jour et donc difficiles à prendre en photo. Nous souhaitons faire le tour du lac en voiture, j’ai peur que l’on s’embourbe, le sable au bord du lac étant très mouillé. Nous apercevons un genre de chemin et pensons que nous sommes sauvés. Tobias s’engage, serein, une voiture est arrêtée sur la gauche, je lui dis qu’il devrait peut-être se méfier, que la route n’est pas si bonne, mais il accélère et … Pouf ! Nous sommes ensablés, impossible de redémarrer ! Dans la voiture arrêtée, un couple français super sympa qui rigole bien en nous voyant. Ils nous remercient presque d’avoir essayé et de leur avoir montré que le chemin n’était pas praticable car ils hésitaient à se lancer depuis plusieurs minutes ! Ils sont adorables et nous aident à pousser la voiture, après plusieurs tentatives infructueuses, miracle, la voiture redémarre, nous ne souhaitons pas nous risquer davantage et faisons demi-tour. Que d’aventures ! Mon chauffeur casse-cou s’exclame que décidément, à chaque fois que je suis dans sa voiture il se retrouve dans des situations pas possibles mais ça l’amuse ! Et je tiens à dire que les deux fois, ce n’était vraiment pas de ma faute haha.

Les marques de main en souvenir de cette aventure !

Départ pour Fes

Un peu triste de quitter mes compagnons d’aventure, je prends un bus de nuit pour Fes, j’arriverai demain matin pour la suite de mon périple. Isabel m’indique que je suis la bienvenue à Porto et je lui confirme que l’on devrait se croiser là-bas très prochainement puisqu’il s’agira normalement de la dernière étape de mon voyage. Quant à Tobias, nos chemins se séparent à nouveau mais comme il doit aussi se rendre à Fes dans les jours à venir, il est possible que nous nous croisions une nouvelle fois.

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