Arrêt plus long que prévu à Agadir et les dunes de Tifnit

Après 2 mois à Imsouane sans magasins et sans shopping, il devenait urgent que j’achète une nouvelle paire de chaussures et un téléphone. 2 achats indispensables pour la poursuite de mon voyage, car je suis toujours bien décidée à voyager ! Je m’arrête à Agadir pour expérimenter les souks marocains et les marchés de seconde main. Alors que j’avais regardé sur Couchsurfing des hôtes potentiels sur Agadir, je vois le profil d’Ahmed avec une vingtaine de références très positives. Il me répond immédiatement que je suis la bienvenue pour séjourner chez lui avec sa famille. Ni une ni deux, je dis au revoir à tout le monde, verse une larme en serrant mon bébé chat dans mes bras et je quitte Imsouane à contre coeur, mais j’ai besoin de voyager, de découvrir le Maroc et je ne veux plus de cette routine.

Arrivée à Agadir pour une nuit…

Je récupère mon sac à dos, après 2 mois sans le porter, j’aime bien cette sensation, ma maison est sur mon dos, en route ! Je fais du stop d’Imsouane à Agadir et mon chauffeur, un français, se rend à Mirleft, c’est ma destination du lendemain, je ne prévois de rester qu’une nuit à Agadir, juste le temps de faire mes achats. Il me dépose dans le quartier de Dakhla et je marche en direction de l’appartement d’Ahmed qui a gentiment accepté de m’héberger à la dernière minute. Je traverse le quartier étudiant, très sympa et vivant, je reçois de nombreux sourires ! 3 km de marche plus tard dont la fin consiste en la traversée d’un terrain vague, j’arrive en bas de chez lui. Le quartier est loin des sentiers touristiques, une vraie immersion dans la vie marocaine, parfait c’est ce qui me plaît le plus en voyage. Je monte les 2 étages d’un escalier sombre en béton pour arriver dans un salon lumineux et chaleureux. Nous nous asseyons autour d’une tasse de thé et commençons à discuter. Il me raconte qu’il voyage beaucoup en stop, il est allé jusqu’au Sénégal uniquement à l’aide de son pouce il y a quelques mois. Nous partageons quelques expériences positives et négatives, il me parle de cet homme gay en Turquie qui lui a fait des avances et l’insécurité qu’il a pu ressentir. Il imagine ce que cela doit être pour une femme qui voyage seule. J’aime son ouverture d’esprit et l’absence de jugement et de négativité dans son discours. Il me dit quelque chose qui me fait totalement écho :

« Faire du stop c’est comme traverser la vie. Il y a beaucoup de voitures qui vont passer dans l’indifférence la plus totale et il y a quelques voitures qui vont s’arrêter. Ces voitures, c’est comme les personnes que tu rencontres dans ton quotidien, vos routes vont se croiser et une relation va se créer. Des très bonnes qui te laisseront un souvenir impérissable et avec qui tu garderas contact. Des expériences banales, des personnes qui te rendront service mais avec qui tu n’auras pas plus d’affinités. Et des rencontres que tu aurais préférées éviter mais qui te permettent toujours d’avancer dans la bonne direction, sur le chemin de la vie. Dis-toi que les personnes qui s’arrêtent ont toujours quelque chose d’unique à t’apporter, si elles s’arrêtent c’est pour une raison.

Nous n’arrêtons plus de parler, les sujets de conversation s’enchaînent comme si l’on se connaissait depuis toujours. Je lui parle de la raison de ma présence ici, de mes achats et il se propose tout naturellement de m’accompagner. J’en profite pour lui dire que je souhaite vendre mon appareil photo qui ne fonctionne plus et nous voilà en route pour le grand souk d’El-Had. Je trouve rapidement mes chaussures dans le shop d’un de ces amis, inutile de marchander, j’obtiens immédiatement le bon prix : 80 dh (moins de 8€) pour une paire de sandales en cuir. Ensuite, direction le quartier de l’électronique pour vendre mon appareil photo. Il passe de main en main, d’un stand à un autre, des hommes se concertent, ils font des aller retours. Je ne comprends absolument rien mais Ahmed est à côté de moi et il gère la situation, je patiente donc calmement. Le souci, l’appareil ne s’allume pas car la batterie est morte (et je ne souhaite pas investir dans une nouvelle batterie, l’appareil étant vieux et trop encombrant) il leur est donc impossible de vérifier si l’appareil fonctionne ou non. Après plus d’une heure, l’un des réparateurs réussit à allumer l’écran. Adjugé vendu, j’en obtiens 50€ ! Pour un appareil acheté d’occasion il y a 5 ans, je suis ravie. Les négociations nous ont donné faim, nous nous dirigeons dans le coin des restaurants du souk, je prends donc une assiette mi-lentilles et mi-haricots blancs.

Puis nous allons en direction de la plage, il me propose de marcher ou de prendre un taxi, mais comme à mon habitude, je choisis de marcher ! Il accepte volontiers mais admettra plus tard qu’il préfère le taxi… Nous traversons différents quartiers, longeons le palais du roi sans être invités à boire le thé, comme c’est bizarre ! Puis nous approchons de la longue promenade qui donne sur la plage, idem, Ahmed me présente 2 options : le sable ou la route plus chic avec tous les hôtels. Je choisis le sable et il me dit qu’il aurait normalement choisi la rue. Nous ne sommes pas vraiment synchro, et pourtant j’ai choisi la meilleure option : il y a un vent extrêmement violent ce jour-là ! Le sable nous fouette le visage, nous avons du mal à avancer tellement les rafales nous poussent de tous les côtés. Nous voilà à nous protéger les yeux, le nez, la bouche du mieux que l’on peut, nous crions pour communiquer car assourdis par le vent. Un vrai moment de bonheur vous l’aurez compris. Je lui fais une petite séance de yoga, il me fait faire des tractions, nous mettons les pieds dans l’eau, courons dans le sable… La plage est déserte et nous sommes comme seuls au monde. Nous perdons toute notion du temps.

Nous approchons d’Agadir Ouffela, la colline qui domine la ville, c’est bientôt le coucher du soleil le timing est parfait. Nous prenons le bus pour monter, il m’explique que la route est fermée aux voitures depuis quelques mois suite à un accident. Le bus passe toutes les 15 minutes et coûte 4 dh. La vue d’en haut est incroyable : le port, l’océan, la ville, les montagnes… sublimée par le coucher du soleil.

Nous n’avons pas prévu d’affaires chaudes et nous mourrons de froid, le vent est glacial … Nous nous asseyons dans un coin abrité en attendant le prochain bus.

Puis taxi collectif jusqu’à son endroit préféré pour manger une soupe Harira, un bouillon avec des légumineuses (pois chiches, lentilles, …) et servie avec des dattes et des pâtisseries marocaines, drôle de mélange ! Puis nous rentrons chez lui, je rencontre sa maman avec qui nous partageons le diner, car oui, la soupe n’était qu’une entrée (!). Je retrouve le rythme marocain que j’avais découvert chez Houda à mon arrivée, le diner est servi vers 23h, c’est super tard pour mes petites habitudes ! Je me sens comme une mamie. 

Le lendemain il n’est pas vraiment question de partir, je n’ai pas acheté mon téléphone et c’est quand même la raison de ma présence ici. Le temps est passé tellement vite et nous nous entendons si bien que j’accepte très spontanément la proposition d’Ahmed pour me faire découvrir Tifnit, un petit village au sud d’Agadir où il y a des dunes.

Direction les dunes de Tifnit au Sud d’Agadir !

Nous y allons avec 3 taxis partagés. Je vous explique le concept : il y a des stations de « grands taxis » (comme vous pourriez avoir une station de bus) et chaque chauffeur va dans une direction différente, les gens s’entassent à l’intérieur, littéralement ; une voiture 5 places accueille au minimum 7 personnes : 4 à l’arrière et 3 à l’avant quand une voiture 7 places en accueille 9 selon le même schéma. Quand la voiture est remplie (cela peut prendre quelques minutes si la voiture est déjà complète à votre arrivée ou plus d’une demi-heure si vous étiez le premier arrivé) le chauffeur se met en route et dépose les passagers sans sortir de son axe. Si des places se libèrent, le taxi s’arrêtera sur le chemin pour re-remplir son taxi. Le tarif est fixe peu importe où les gens descendent, en général moins de 10 dh suivant la distance finale. Au terminus, tout le monde descend et le chauffeur repart dans l’autre sens quand la voiture est de nouveau pleine. Si vous n’êtes pas patients, vous pouvez payer pour les sièges vides et ainsi démarrer plus tôt (même si je n’ai vu aucun marocain le faire, certains chauffeurs proposeront aux touristes de payer les places vides pour démarrer, si vous êtes pressés, ça peut être une option). 

Arrivés à la plage de Tifnit, il s’agit vraiment d’un mini village de pêcheurs où les mouettes, les bateaux colorés et les chats semblent cohabiter dans une paix parfaite. Des petits cafés/restaurants proposent de manger les pieds dans le sable. Nous passons tout droit pour nous rendre dans les dunes un peu plus loin. Nous marchons longuement et je suis totalement fascinée par les maisons sur la plage, elles sont colorées et semblent tout droit sorties d’un tableau, certaines sont mêmes construites dans la roche, des petites cabanes troglodytes.

Elles semblent inhabitées et Ahmed m’explique que la plupart ont été construites pendant la période de révolte contre le roi et sont donc illégales. Certaines sont louées en Airbnb. J’imagine tellement avoir mon auberge de jeunesse ici, isolée du reste du monde, face à l’océan, au bruit des vagues.. Seul bémol, il n’y a pas d’eau ni d’électricité… Je partage cette idée à Ahmed qui me parle de son projet d’ouvrir une auberge à Agadir, une bonne idée compte tenu qu’il n’y en a aucune pour l’instant ! En fait, son Airbnb à Agadir est déjà une forme d’auberge puisque avec ses 4 chambres il peut accueillir 8 personnes et passe du temps avec les clients pour partager les bons plans et de bons moments à la découverte d’Agadir et des environs. 

Les dunes de Tifnit sont superbes et il n’y a personne à l’horizon, j’adore ! Un ami d’Ahmed, Abdo, vient nous chercher pour nous ramener à Agadir car nous sommes sur son chemin. Il est très sympa, prof de surf, j’aurai l’occasion de le recroiser à plusieurs reprises pendant mon séjour. Vous l’aurez compris, je ne suis pas partie non plus le deuxième jour, ni le troisième… J’ai étendu mon séjour plusieurs fois jusqu’à rester 10 jours ! 

L’anecdote du téléphone ou la confiance à la marocaine !

Je tiens à vous partager une expérience intéressante : l’achat de mon téléphone, car oui j’ai fini par l’acheter le 3ème jour ! Ahmed m’indique qu’un de ses amis à un magasin d’électronique, nous y allons à la tombée de la nuit et, pas sûre du modèle que je souhaite acheter ni du tarif, je n’ai pas retiré d’argent à l’avance, je pensais trouver un distributeur à proximité du magasin. Hassan me montre les différents téléphones et me conforte dans mon choix de prendre un Huawei pour la qualité des photos (vous me direz ce que vous en pensez, toutes les photos qui suivent sont prises avec ce nouvel appareil !). Il m’indique le prix (pas besoin de négocier, halleluia) et je lui demande où je peux retirer la somme demandée, il n’y a pas de distributeur dans le coin mais « mechi mouchkil, emmène le téléphone et tu me paieras plus tard, la prochaine fois que l’on se voit » on parle quand même de presque 300€ (avec protection écran + coque), je suis un peu mal à l’aise à l’idée de partir avec un nouveau téléphone sans payer, en plus, je ne sais pas combien de temps je vais rester, ni quand je vais le revoir… Ahmed trouve ça tout à fait normal, moi je veux payer au plus vite ! Finalement, nous le croisons par hasard 48h plus tard et je m’empresse de lui donner l’argent, ça n’avait pas l’air de le perturber… Bienvenu au Maroc où la confiance règne ! 

10 journées bien occupées à Agadir !

Durant ces 10 jours, nous rejoindrons Abdo et sa copine espagnole Yolanda à la plage pour surfer, pour pique-niquer ou admirer le coucher du soleil à plusieurs reprises. Les vagues sur la plage d’Agadir ne sont pas comme à Imsouane, après tout, je ne peux pas comparer une vague normale à la « plus longue vague d’Afrique » ! Mais je suis contente de surfer à nouveau, quand je pouvais y aller tous les jours je n’en avais plus envie et maintenant que je suis partie, ça me manque. Dure à suivre 😉 Nous irons aussi avec eux au Café Mouja à Taghazout pour une soirée musicale (sans vraiment de musique) mais très sympa. 

Nous passerons aussi du temps avec les clients : Avec Philipp, un allemand, nous allons au supermarché, la première fois en plus de 2 mois que je suis au Maroc, incroyable de voir le choix et les produits occidentaux que j’avais presque oubliés… J’en profite pour acheter du fromage (miaaaaam) et du quinoa ! 

Avec Franzi, allemande également, nous visitons la Médina d’Agadir, un centre-ville historique reconstitué, endroit super photogénique et agréable où se balader et prendre des photos. Nous visitons aussi le musée berbère, pas cher (10dh), n’étant pas une grande fan de musée je dirai que c’est à faire mais pas incontournable. J’ai préféré la visite du jardin d’Olhao qui était fermé quand nous nous y sommes rendus mais le jardinier nous a gentiment laissé rentrer. 

Puis, comme nous sommes dimanche, nous cuisons le couscous traditionnel avec la maman d’Ahmed après avoir fait les courses sur le marché du quartier. Elle parle quelques mots d’anglais et nous apprend de nouveaux mots en darija ! Elle est adorable. En plus du couscous, nous cuisinons un tajine aux pruneaux !

Nous allons aussi au Let’s Be Café à Tamraght car Ahmed sait que c’est mon resto préféré (malgré des prix bien élevés pour le Maroc !). Petite anecdote, sur le chemin pour Tamraght, j’aperçois Badr, un prof de surf avec qui j’ai travaillé à Imsouane pendant mes 2 premières semaines ! Je n’avais plus de contact avec lui depuis plus d’un mois et bien qu’il soit passé en voiture, il m’a reconnue et s’est arrêté, finalement, c’est lui qui nous a conduit au restaurant ! Adorable ! 

En parlant de hasard, alors que je me baladais au marché avec Giulia, ma copine prof de yoga à Imsouane qui passait la journée à Agadir, j’entends quelqu’un m’appeler « Léna, Léna », je me retourne et me retrouve nez à nez avec Mehdi, un des chauffeurs qui m’avait pris en stop entre Tamraght et Imsouane quelques semaines plus tôt. Je ne connais pourtant pas beaucoup de monde au Maroc, Agadir est une grande ville mais finalement, le hasard fait bien les choses. J’ai donc passé une journée avec Giulia au souk où j’ai fait du shopping, j’ai négocié comme une vraie marocaine et fait de bonnes affaires : un sac à main pour 5€, un pull pour 2€, un pantalon pour 7€ une paire de chaussettes pour quelques centimes… Je suis relookée à moindre prix ! 

Une soirée en boite !

Nous irons aussi en boite de nuit, départ aux alentours de 23h, Yolanda, Franzi, Abdo, Ahmed et moi. Direction un premier bar latino où nous buvons une bière, les garçons ne sont pas de grands danseurs de salsa et les gens qui nous entourent dansent plutôt très bien, nous décidons donc de changer pour une musique africaine qui nous permettra à tous de danser. Nous ne trouvons pas de musique africaine et après avoir tourné un moment, nous choisissons un pub anglais. Ici, la musique est trop forte et les prix exorbitants. Après nous être assis quelques minutes, nous repartons sans commander. Nous marchons longuement jusqu’à un autre endroit, nous rentrons et idem, demi-tour après quelques minutes, cette fois-ci c’était de la musique marocaine à plein volume, impossible de parler. Nous faisons encore 2-3 boites comme cela, nous rentrons, nous asseyons et faisons demi-tour. Nous trouvons un endroit où la musique nous plait, les prix sont élevés mais bon, après les échecs précédents, nous faisons moins les difficiles. La serveuse arrive pour prendre la commande et … la vente d’alcool est terminée, il est 1h du matin ! Nous voulons commander à manger et … terminé aussi ! Résultat, on peut boire un thé à 5€ ou jus de fruits à 7€. Hors de question, c’est beaucoup trop cher donc, nous partons à nouveau ! Je propose de chercher un endroit juste pour manger avant de rentrer se coucher, après tout, il est déjà tard. En même temps, des rabatteurs proposent aux gars de rentrer dans une nouvelle boite « pour voir ». C’est un lieu totalement hors budget, il s’agit d’une boite très classe. Les rabatteurs insistent et au point où l’on en est, je veux voir à quoi ressemble une boite super classe à Agadir ! A peine nous avons mis un pied à l’intérieur, les serveurs se précipitent et nous accompagnent jusqu’à une table. Il y a plus de serveurs que de clients (!) en quelques minutes, l’un nous apporte le menu, l’autre des bouteilles de soda et des verres, nous sommes encerclés. Par curiosité je regarde le menu, minimum 10€ le verre, hors budget mais ce n’est pas une surprise, nous n’avions même pas envisagé de rester. La musique nous plait bien, enfin un bon point ! La clientèle autour de nous est composée d’hommes arabes (plutôt très riches) et de jeunes femmes marocaines peu vêtues et très maquillées (je ne sous entends rien du tout, non non 🙄). Nous nous apprêtons à repartir sans rien commander pour la Xième fois de la soirée quand un homme nous propose de choisir ce que l’on veut, il nous offre une bouteille de vodka. Il ne s’adresse pas à « nous » (les filles) mais à Ahmed et Abdo, il n’y a pas d’embrouilles, il veut juste qu’on passe une bonne soirée. Ahmed ne boit pas, Abdo pas beaucoup, c’est donc tout pour « nous » (les filles!). Nous ne finissons pas la bouteille… J’ai perdu l’habitude ! Nous passons tout de même une bonne soirée jusqu’à la fermeture de la boite à 3h du matin. Première fois de ma vie que j’allais dans ce type d’endroit, pas de piste pour danser, c’est chacun sa table, très VIP et on ne se mélange pas. Les serveurs passaient en permanence pour remplir nos verres, une femme passait la serpillère sous nos pieds ! Bref, pas du tout mon délire mais c’était gratuit et marrant. Après cette expérience, nous achetons une pizza et retour à la maison. 


Les journées passent à toute vitesse, je sais que je devrais me mettre en route pour poursuivre mon périple marocain mais je n’ai pas du tout envie de partir, je me sens hyper bien à Agadir avec Ahmed et sa famille. J’accueille les clients comme si j’étais chez moi et leur prépare le thé, le petit déjeuner, leur fait visiter le quartier. J’emmène une cliente au « chicken shop » qui est l’endroit pour acheter les légumes mais également un enclos pour poulet, un abattoir pour poulet et tout ce qui s’en suit. Comment vous dire que ce n’est pas mon endroit préféré mais … très authentique ? Et le vendeur est très gentil, il se moque gentiment de moi quand j’essaye de lui parler en darija. Ah oui, Ahmed me donne des cours d’arabe marocain et je l’aide à améliorer son français. Nous y consacrons du temps chaque jour ! 

Je continue aussi de pratiquer mon yoga sur le toit de sa maison, une petite routine s’installe. Après 10 jours, il est tout de même temps pour moi de partir, il me reste une quinzaine de jours avant la fin de mon visa et je VEUX visiter le Maroc ! Je pars donc en bus de nuit pour Ouarzazate, un long trajet dans un bus assez confortable…

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